Dans une lettre ouverte adressée à tous les présidents de groupe à l’Assemblée nationale, la FFB lance un nouveau cri d’alarme sur la situation du logement en France. Ainsi, compte tenu de l’émergence des différentes discussions, la Fédération demande aux parlementaires de se saisir rapidement de ce sujet brûlant pour l’économie française.
L’effondrement de la production de logements neufs, la succession de difficultés en matière de rénovation énergétique et les incertitudes qui règnent en termes d’aménagement du territoire constituent autant de sujets d’inquiétude pour les Français comme pour les artisans et entrepreneurs. Tous les territoires et tous les segments sont concernés, les zones réputées tendues comme les autres, le locatif social comme le locatif privé ou l’accession, le neuf comme l’existant.
Olivier Salleron, le président de la FFB, ne cesse de le marteler : "dans l’hexagone et en outre-mer, le bâtiment constitue non seulement un besoin fondamental mais aussi une armature territoriale forte. Les professionnels ne pourront continuer à investir et à embaucher que si la politique menée dans ce domaine est à la fois lisible, réaliste et cohérente dans le temps. Sans cette visibilité, 150 000 emplois se trouvent menacés d’ici 2025". © Max Resdefault / FFB
Dans un contexte budgétaire ardu, la FFB réclame que des commissions transpartisanes soient rapidement mises en place, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, avec toutes les tendances représentées, afin de traiter d’un pacte constructif en France.
Ces derniers mois, la FFB n'a cessé de lancer plusieurs alertes tout en faisant de nombreuses propositions, dont :
– le rétablissement d’un prêt à taux zéro universel afin d'aider les plus jeunes et les foyers aux ressources modestes à accéder à la propriété de leur logement ;
– Le maintien d'un régime favorable à l'investissement locatif privé, soit avec la prorogation du Pinel, soit sous forme de statut du bailleur privé ;
– La stabilisation de MaPrimRenov’ dans son régime actuel, en renforçant les contrôles, pour massifier la rénovation tout en luttant contre la fraude ;
– Le déploiement d’un plan quinquennal concerté pour donner la visibilité attendue à tous les acteurs, tant pour le parc social que pour le parc privé, pour l’accession et le locatif, pour la construction neuve et la rénovation ;
– Et enfin, la création d’un Conseil national de la Construction dans l'optique de traiter les blocages immédiats, mais surtout d'engager une démarche de filière compte tenu des transitions environnementale et numérique dans lesquelles la France est engagée et des enjeux en matière d’emplois et d’apprentissage.
bronze
tiens, un nouveau conseil théodule ( avec tout le respect que l'on doit à ce prénom très 3eme république) , il y a deja le conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique mais qui ne s'occupait surtout pas d'efficacité énergétique, il y a un COS construction durable à l'AFnor mais qui ne s'occupait pas de durabilité de la filière en soutenant la numérisation, la pré fabrication ( par exemple , le covid a montré combien la Chine et d'autres pays avaient passé le cap du secteur d'activité pour une vraie industrie intégrée), et il y a le conseil supérieur de l'énergie où on dépense les cee dans des gestes simples sans aucun rapport avec l'innovation comme la loi POPE l'avait instituée pour les Cee comme étant des primes à l'innovation pour pénétrer un marché bloqué en France, et on en passe des pires et pas meilleures.... prime à la chaudière, prime au radiateur, etc... et il y a toujours 3 millions de chaudières fioul ... un peu de sérieux alors qu'il faut faire des économies significatives, donc des ruptures.