La Fédération française du bâtiment (FFB) déclare dans un communiqué avoir pris connaissance des premières informations relatives à la mise en œuvre du compte pénibilité : différé de cotisations, déclaration annuelle de l’exposition, mise en place d’un rescrit social.
Ces annonces constituent un premier pas, selon l’organisation professionnelle. Néanmoins, elle reste vigilante sur la question de l’exposition, du seuil et de la durée ainsi que sur la sécurisation juridique de l’employeur.
Dès le 21 mai, la FFB indique avoir mobilisé ses adhérents et les 210.000 entrepreneurs-employeurs du Bâtiment à travers une pétition. À ce jour, déjà plus 35.300 pétitions ont été recueillies exprimant le refus par les artisans et entrepreneurs de Bâtiment d’un dispositif complexe et coûteux, frein à l’emploi et à la prévention, souligne-t-elle.
Depuis des semaines, Didier Ridoret, président de la FFB, alerte le nouveau ministre du travail, François Rebsamen. « Il le fera encore ce mardi 27 mai en rappelant la mobilisation de la FFB, favorable à une prévention constructive, pour la mise en place de mesures de simplification et d’allégement du coût du dispositif » termine la FFB
Cher ADM, il y a ce qui est bon pour les entreprises et ce qui est bon pour les humains. Malheureusement la contradiction est telle qu'il faut bien que l'état protège les plus faibles. Compte pénibilité, je ne sais pas, en tous cas faire partir plus tôt nos ouvriés du bâtiment, notamment les anciens qui ont travaillés très jeunes même s'ils n'ont pas tous les trimestres, cela serait, me semble-t-il normal. Est-il besoin de rappeler qu'ils n'ont pas tous été déclarés et c'est eux qui en payent le prix. Et comment croire qu'après 40 ans sur les chantiers on peut encore travailler normalement. Et ce n'est pas une affreuse syndicaliste qui parle mais une Directrice Financière. Maintenant, ceux qui pensent que leur situation est enviable, qu'à cela ne tienne...moi je préfère mon petit statut de cadre supérieur, assis bien confortablement derrière mon bureau !
La FFB dénonce l'augmentation des charges, toutefois envoyer plus de 200 000 cartes libellées au nom des entreprises, qui n'ont rien demandé, avec enveloppe timbrée pour le retour, Svp. L'addition doit dépasser les 400 000. Euros. Il reste encore de la monnaie dans la cagnotte pour fludifier le dialogue social.
Quant déciderons nous même de ce qu'est bon pour l'entreprise et le personnel pour ma part je ne mettrais pas de compte pénibilité en place.
Curieux que la FFB soit seule à se battre sur ce sujet, ça doit interpeler du monde quand même.
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Il ne reste plus qu'aux salariés de mettre en ligne une pétition opposée. Le frein à l'emploi comme motif de refus est usé jusqu'à la corde car soit l'entreprise a un carnet de commande et elle embauche soit le marché est inexistant et elle débauche et si les entrepreneurs étaient les seuls à décider de ce qui est bon ou pas pour les salariés, nous aurions encore des enfants de 10 ans sur les chantiers.