Cette solution, qui consiste à habiller l’ancien cadre par un nouveau dormant, permet de limiter les travaux mais n’est envisageable que sur une ancienne menuiserie en bon état, saine, sans parties abimées et solide.
La technique consiste à mettre en œuvre une nouvelle fenêtre complète (ouvrant + dormant) en PVC, en aluminium, en bois ou mixte (bois-aluminium, bois / PVC) en recouvrement du dormant bois existant. Deux solutions sont alors possibles : conserver la pièce d’appui ou la déposer, ce qui permet notamment de limiter la perte de surface vitrée. Dans ce dernier cas, la nouvelle menuiserie est livrée avec une pièce d’appui et il est nécessaire de reconstituer un rejingot. Une autre solution pour augmenter le clair de jour sans enlever la pièce d’appui, consiste à réaliser un délignage de la partie supérieure de l’aile de la traverse basse dormante. Une menuiserie destinée à la rénovation comporte, côté intérieur, des ailes d’habillage pour recouvrir l’ancien cadre qui est habillé, côté extérieur, par des profilés. La fixation du dormant de rénovation s’effectue soit en feuillure par vérins réglables ou vis spécifiques permettant le réglage latéral soit en applique, par clips ou vis avec bouchons. En finition, pour assurer l’étanchéité à l’air, il est indispensable d’appliquer, entre la menuiserie existante et celle de rénovation et à la jonction habillage extérieur/gros œuvre un mastic silicone sur fond de joint mousse. Lors de la mise en œuvre, pensez à assurer une ventilation entre l’ancien et le nouveau dormant. Une lame d’air d’au-moins 5 mm doit être ménagée entre le cadre existant et la nouvelle fenêtre pour éviter le confinement du dormant existant. La bavette d’habillage de la pièce d’appui du dormant existant doit également être grugée en extrémité pour maintenir la libre circulation de l’air le long des habillages verticaux (orifice au moins égal à 50 mm²). De la même manière, il y a lieu d’assurer la continuité de cette circulation en traverse supérieure par des orifices de même section.
Rénovation sur châssis existant
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À retenir
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Intérêts: pose rapide et propre sans dommage de la maçonnerie et des revêtements de finitions (enduit, peinture, papier peint…). Limites: réduction du clair de vitrage donc perte de luminosité sauf à mettre en œuvre une menuiserie à ouvrant caché. |
Le changement de la fenêtre est complet. Une fois le dormant dégagé du mur, la pose s’apparente donc à une pose en neuf.
Cette solution est à retenir dès lors que la fenêtre existante est en mauvais état ou lorsque l’on réalise dans le même temps des travaux d’isolation. Plus lourde, elle demande aussi un temps d’intervention plus long puisqu’il est souvent nécessaire de reprendre le mur en périphérie pour reconstituer les appuis et poser la nouvelle fenêtre. Ainsi, lorsque le mur est en briques ou parpaings, une reprise d’environ 3 cm est obligatoire dans les joints creux en face des étanchéités. La mise en œuvre de la nouvelle menuiserie s’effectue ensuite en feuillure (permettant de garder la même surface vitrée que celle de l’ancienne menuiserie) ou en tunnel avec recouvrement ou encore en plein tunnel sans recouvrement, le tout conformément aux règles de l’Art. Rappelons, par exemple, qu’avant de fixer le nouveau dormant dans la maçonnerie, il faut réaliser les joints d’étanchéité en périphérie du gros œuvre et de la menuiserie : fond de joint précomprimé de 15 x 5 mm avec cordon de silicone de 8 mm de diamètre minimum.
Rénovation traditionnelle dépose totale
À retenir
Intérêts: conserve les surfaces de vitrage d’origine. | |
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Ces deux méthodes, envisageables sur des menuiseries en bon état encore équipées de simple vitrage, permettent à moindre frais d’améliorer l’isolation thermique ou phonique d’une fenêtre.
Le principe du survitrage est simple et permet de conserver le simple vitrage existant : un cadre constitué de profilés spécifiques PVC ou aluminium intégrant une vitre de 4, 6 ou 8 mm d’épaisseur est fixé sur la menuiserie existante. Ce survitrage peut être démontable (encadrements en joints souples ou rigides), ouvrant (profilés rigides et articulés) ou, et c’est la solution la plus performante, fixe, ménageant un vide d’air de 6?mm grâce à un profilé en aluminium rempli de déshydratant. La seconde vitre est taillée aux dimensions exactes du vantail à rénover.
À gauche : survitrage Ci-dessous : double-vitrage en rénovation
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À retenir
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Intérêts : peu onéreux et permet de conserver l’esthétique de l’ancienne menuiserie. Limites : risque de provoquer l’affaissement de l’ouvrant. |
INFOS PRATIQUES
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Le point sur la réglementation
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Quid des protections solaires ? |