Les panneaux photovoltaïques pourraient produire 16% de l'électricité mondiale (soit une puissance totale de 4.600 gigawatts) et les centrales thermiques à concentration pourraient représenter 11% de l'électricité produite d'ici 2050 (avec une capacité de 1.000 GW), représentant 6 milliards de tonnes d'émissions de CO2 évitées par an. détaille l'AIE dans ces études dédiées à ces deux technologies.
"La baisse rapide des coûts des modules et systèmes photovoltaïques ces dernières années a ouvert de nouvelles perspectives pour utiliser l'énergie solaire comme une source majeure d'électricité dans les prochaines années et décennies", a prédit ainsi Marie van der Hoeven, directrice exécutive de l'AIE.
Selon l'AIE, le prix de l'électricité produite à partir de panneaux solaires devrait ainsi baisser de 25% d'ici 2020, 45% en 2030 et 65% en 2050. Cependant, ces deux technologies étant très gourmandes en termes d'investissements, "diminuer le coût du capital est d'une importance capitale pour réaliser la vision présentée dans ces deux études", a-t-elle ajouté.
L'atteinte de cet objectif et la réalisation de ce potentiel, dépendront du rôle que les pouvoirs publics dans le monde vont jouer pour soutenir ou non l'énergie solaire. Il faut "des signaux clairs, crédibles et forts des pouvoirs politiques, de manière à diminuer les risques de déploiement pour les investisseurs et instaurer la confiance", note l'AIE, qui pointe notamment la nécessité de bien construire le marché de l'électricité.
Par ailleurs, selon l'agence, les deux technologies - panneaux solaires et centrales thermique à concentration - sont très complémentaires et si les panneaux se sont pour l'instant développés plus rapidement, avec 100 mégawatts (MW) supplémentaires par jour en 2013, les centrales à concentration devraient prendre l'ascendant à partir de 2030.
Géographiquement, la Chine et les États-Unis mènent l'expansion des panneaux solaires. Le développement des centrales thermiques à concentration devrait lui constituer "des opportunités majeures", pour l'Afrique, l'Inde, le Moyen-Orient et les États-Unis.
Pour dire que le solaire photovoltaïque pourrait représenter 16% de la production mondiale de l'électricité en 2050 est pour qui connaît le sujet une aberration. Le coût du kWh produit est aujourd'hui de l'ordre de 10 fois celui obtenu par les autres moyens charbon,gaz ou nucléaire alors gagner 65% à cet horizon est loin de le rendre compétitif. Donner une valeur de puissance est particulièrement trompeuse puisque l'électricité réellement fournie n'est que le dixième de la puissance de l'installation. Le photovoltaïque n'a de raison d'être que dans des lieux isolés des réseaux.
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La puissance fournie et la part du photovoltaïque est un leurre. Le solaire comme l'éolien possède un gros défaut, son inconstance, et en plus, nous ne savons pas stocker l'énergie dont les industries ont besoins. Il faut distinguer les secteurs, d'un côté l'habitation de l'autre l'industrie et les services (le train par exemple). Il faut raisonner en terme de densité énergétique. Comment alimenter en permanence les datacenters qui tournent 24/24 et ont besoin de l'équivalent de 20 centrales nucléaires ? Certainement pas avec le photovoltaïque. Arrêtons les faux débats.