3 systemes d'ecrans de sous-toiture (suite 1)
Solution n° 1 : Pose sur charpente ventilée
Cette solution demeure la plus fréquente en plaine. Elle peut recevoir tous types d'écrans de sous-toiture. Mais présente l'avantage de ne pas avoir nécessairement recours aux écrans HPV, plus coûteux. Et demeure la plus appropriée pour la pose de produits classiques. Pour une raison simple : les écrans bitumineux et en plastiques armés, non respirant, et de plus non jointoyés, génèrent une humidité dans la lame d'air en sous-face. Ce qui rend indispensable l'aménagement d'une ventilation deux faces : une lame d'air doit être prévue en sous-face et une autre en surface, en ventilation la couverture. Les écrans sont posés tendus sur la charpente support des bois de couverture - chevrons, fermettes - et fixés avec des contre-lattes de 2 cm minimum. Pour cette mise en œuvre traditionnelle, la résistance de l'écran à la déchirure au clou caractérise son classement R et détermine l'écartement maximal admissible entre chevrons ou fermettes support. Le classement R1 correspond à un écartement maximal entre chevrons de 45 cm (résistance à la déchirure au clou comprise entre 5 et 10 daN). Pour le classement R2, l'écartement maxi entre chevrons est de 60 cm (résistance à la déchirure au clou comprise entre 10 et 15 daN). Enfin, pour le classement R3, l'écartement maximal entre chevrons est de 90 cm (résistance à la déchirure au clou supérieure 15 daN). Les avis techniques des fabricants rappellent les classements de résistance à respecter impérativement. Sachant qu'un produit R3 sera plus cher. Mais qui peut le plus peut le moins.
À pas négliger : une entrée d'air en partie basse et une sortie d'air en partie haute doivent permette une bonne ventilation sous et sur l'écran.
Avantages : mise en œuvre traditionnelle visée par les DTU et CPT, permet une pose en combles perdu ou habitable, tous types d'écrans peuvent être employés, ne nécessite pas obligatoirement d'écrans HPV.
Inconvénient : ce système constructif ne s'effectue pas au-delà de 900 m d'altitude, la ventilation deux faces prend beaucoup de place dans le système.
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