"Le rythme de la hausse des prix des logements s’est intensifié dans la capitale", soulignent les notaires de l’IDF qui constatent une explosion des prix. En effet, au troisième trimestre 2010, par rapport au 3e trimestre 2009, la hausse des prix à Paris intra-muros n’était encore que de +13,8 %. Le prix moyen avait alors dépassé la "barre" symbolique des 7 000 €/m2 (7 030 € exactement), effaçant largement l’ancien record (6 680 €/m2).
Mais, pour la première fois, les notaires d’IDF ont pu donner, en cette fin d’année, des chiffres en se basant sur les avants-contrats de vente des logements et non sur les actes notariés définitifs qui sont signés quelques mois après. Le chiffre de + 20 % en 2010 provient ainsi d’un panel représentatif des avants-contrats reçus par les notaires pour septembre, octobre et novembre 2010.
Ce premier indicateur trimestriel de prix (...) à fin novembre 2010 préfigure l’indice des prix des contrats de vente entre novembre 2010 et février 2011, selon les notaires. Selon eux, la hausse des prix à Paris "devrait se poursuivre au même rythme au cours des premiers mois de 2011" atteignant alors un nouveau record, incroyable, de 8 000 €/m2 en moyenne.
Pour la région Ile-de-France, hors Paris, l’augmentation est moins forte mais va quand même dépasser les 10% en 2010, notamment pour les appartements, par rapport à 2009.
Pour la province, les évolutions sont beaucoup moins élevées, mais restent supérieures à l’inflation (1,5%), selon le Conseil supérieur du notariat. Au 3e trimestre 2010, sur un an, les hausses sont de 5,3% pour les appartements et de 8,9% pour les maisons.
Mais les grandes métropoles, qui bénéficient comme Paris d’une étude basée sur les avants-contrats, ont un rythme de hausse annuel plus important, compris entre 10 % et 15%, à Rennes (2 250 €/m2), Nantes (2.450), Bordeaux (2.700), Lyon (3 000) et Marseille (2 500). L’augmentation est plus faible à Toulouse (2 350) et Brest (1 450).
Source : batirama.com