Le service de répression des fraudes avait lancé une enquête en 2015 auprès de 360 professionnels du secteur, après avoir constaté des "plaintes" de consommateurs signalant des prestations "non conformes à leurs attentes". L'objectif était de "mettre fin" à ces pratiques, précise-t-elle.
Ces contrôles ont révélé "des pratiques déloyales et une méconnaissance de la réglementation", chez "un nombre important" de professionnels, indique la DGCCRF dans un compte-rendu publié sur son site internet.
Parmi ces pratiques, l'instance a notamment relevé la mise en avant "de manière injustifiée" de la qualification RGE (Reconnu garant de l'environnement), obligatoire pour bénéficier des aides publiques, "afin de tromper le consommateur", ou des pratiques "graves" sur l'évaluation du coût des travaux.
"En s'appuyant sur les incitations fiscales mises en oeuvre par les pouvoirs publics, des professionnels n'hésitent pas à indiquer aux particuliers désireux d'effectuer des travaux que l'installation n'aura aucun impact sur leurs finances, ce qui n'est pas toujours effectivement le cas", détaille la DGCCRF.
Elle pointe "la gravité et l'occurrence" de ces pratiques trompeuses et "la créativité dont font preuve certains professionnels pour tromper le consommateur". Ces constatations ont débouché sur 87 avertissements, 66 injonctions et 81 procès-verbaux, indique la DGCCRF.
Le mois dernier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir avait également dénoncé la mauvaise qualité des travaux de rénovation énergétique effectués par les artisans disposant du label RGE mais pas toujours suffisamment formés sur ce sujet technique.
Une mise en cause vivement critiquée par Capeb, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Le résultat du RGE est contraire à son objectif. C’est un dispositif contre productif, qui détruit le moral des artisans et coupe en 2 cette population fragile, au lieu de l’inciter à collaborer. Ainsi depuis 2 ans si les plus gros progressent, les moyens disparaissent au profit d’un sous prolétariat d’auto entrepreneur, rebaptisé micro entrepreneur. La qualité du travail régresse, la qualité de vie aussi, la fierté de l’artisan est bafouée par les technocrates. De plus cet échec social et professionnel coute environ 500 millions par an à notre collectivité, quel gâchis. Une gabegie toujours soutenue par les organisations professionnelles et les gouvernants. Il faut renverser la table et virer tous les représentants de cette fausse démocratie qui ne défend pas l’intérêt général.
Plus le temps passe plus le résultat s’aggrave. Au lieu de stimuler la montée en compétence souhaitée pour l’artisanat, ce dispositif pervers engendre le décrochage des meilleurs artisans de proximité au profit des faiseurs de cash. En moyenne une entreprise RGE comporte 8 salariés, alors que la moyenne générale des entreprises est inférieure à 2 salariés. Cela prouve que le RGE favorise les grosses structures au détriment des plus petites. Pourtant la très petite entreprise, très proche de ses clients et avec sa réputation sous le contrôle directe et efficace du bouche à oreille, est de loin la plus fiable du marché. Quoi qu’en dise Qualibat et son vieux Président, qui nous impose des méthodes managériales du 19 siècle, dignes de la bureaucratie soviétique.
Pas besoin d'étude! tous le monde professionnel a déjà rencontré des "vendeurs de crédit d'impôt" sur les salons (dernièrement sur le salon rénovation à Paris) il y avait une dizaine de vendeurs de ce type ! Il faut impérativement proposer au particulier de se faire aider par des conseils indépendants en matière de rénovation énergétique et une fois le projet clarifié le particulier pourra faire son "marché" en connaissance de cause et cibler les priorités prévues par le bilan thermique !
Normal qu'il y ait des enquêtes. Faut voir les escroqueries en cours. Elles sont malheureusement trop nombreuses. Le label RGE est du vent, ne garanti rien du tout et permet juste de valider l'escroquerie d'un petit nombre mais qui jette le discrédit sur tous. Dans quelques mois ce label ne vaudra plus rien par la faute même des acteurs eux même. Dommage.
- -
Typique de l’évolution du pays : - Technocratie outrancière inadaptée et inadaptable - Perte quasi-totale désormais des vrais savoir-faire (pas d’enseignement, pas d’apprentissage donc pas de transmission SUR LE TERRAIN face à l’ouvrage) - Pseudos artisans sans formation qui s’installent sans le moindre certificat authentifiant leur qualité professionnelle, l’acquisition et la maitrise des savoir-faire du métier. - Malfaisants non punis car (et cela va de pair) souvent en déchéance sociale - Donc client lui-même mis en difficultés pendant des années et généralement ne retrouvant pas son dû malgré des procédures interminables. - Pas de contrôle efficace ; en effet ceux-ci sont convenus et mettent plutôt en difficultés ceux qui travaillent convenablement (eh oui ils sont les seuls à pouvoir être taxés ou pénalisés puisqu’ils survivent ! et permettent de justifier l’emploi des pseudos contrôleurs), la facilité … - Et bien d’autres choses qui font que les donneurs d’ordres ont exfiltrés leur argent qui n’alimente plus l’artisanat. De fait les plus grosses entreprises elles-mêmes atteintes par la fuite des capitaux font une énorme pression pour que soient élaborées des normes et autres obligations réglementaires afin de préserver leur activité, récupérer ces chantiers et éjecter par asphyxie les vrais artisans. - Ainsi la France perd en même temps le bon goût du beau travail bien fait.