Cette nouvelle charte, valant pour la période 2016-2021, vise à poursuivre la restauration de la façade fluviale, notamment sur les rives de la Saône, qui avaient bénéficié lors du précédent plan d'un vaste chantier d'aménagement sur quinze kilomètres.
Des travaux seront également conduits sur le canal de Miribel, une dérivation du Rhône en amont de la ville. Le développement de l'offre touristique, avec l'arrivée annoncée de trois nouveaux bateaux de promenade, et l'accompagnement de la croissance du transport fluvial, sont également au coeur de cette nouvelle charte.
"C'est une valeur ajoutée d'image, la métropole a su reconquérir son linéaire fluvial", s'est félicité le conseiller délégué de la Métropole en charge du fleuve, Roland Bernard, lors d'une conférence de presse.
"Lors de la signature de la première charte, en 1997, il y avait sept bateaux de croisière, aujourd'hui ils sont 27 et nous estimons à 60 millions d'euros par an leurs retombées économiques sur le territoire.
"Dans son volet environnemental, le programme comprend également l'expérimentation d'une déchèterie fluviale, mise en place depuis décembre". Pour le directeur de VNF, Marc Papinutti, "Lyon est un exemple extraordinaire de multifonctionnalité du fleuve et de la rivière", en soulignant que "d'autres agglomérations, comme Strasbourg" souhaitaient s'en inspirer.
Depuis 2007, les berges du Rhône, longtemps encombrées de parkings, ont été rendues à la promenade sur 5 km, du parc de la Tête d'Or au nord à celui de Gerland au sud.