Le partenariat signé pour une durée de cinq ans vise à mettre à disposition "quelques milliers" de logements dans "les zones tendues" (Ile-de-France, départements frontaliers...) "en dessous du prix du marché" pour les infirmiers, aides-soignants, médecins en début de carrière..., a annoncé lors d'une conférence de presse André Yche, président du SNI.
A mi-chemin entre le logement social et le logement privé, le logement intermédiaire s'adresse aux ménages qui ont des revenus trop élevés pour être éligibles au logement social, mais aux ressources insuffisantes pour accéder aux logements du parc privé.
Les loyers sont plafonnés à 15 ou 20% en dessous des prix du marché. "Le logement est un enjeu majeur d'attractivité pour les établissements (...) et de fidélisation du personnel", a souligné Frédéric Valletoux, président de la FHF.
Particulièrement "au moment où l'offre hospitalière se recompose avec le développement des Groupements hospitaliers de territoire (GHT)", a ajouté David Gruson, délégué général de la FHF.
Le partenariat vise également "à mieux exploiter les réserves foncières des hôpitaux" afin qu'ils réalisent des logements pour leur personnel.
Remis en juin à la ministre de la Fonction publique Annick Girardin, un rapport sur l'accès au logement des fonctionnaires constatait que "depuis plusieurs années, ni les rémunérations principales des agents publics les plus modestes, ni l'indemnité de résidence (...) n'étaient en mesure d'accompagner la progression des dépenses de logement des agents les plus modestes, dans les zones les plus tendues".