"Des éléments nécessitent des précisions, notamment sur le nombre d'emplois qui seraient conservés", estime le porte-parole de Bosch France, Harald Frank, rappelant l'engagement du groupe "à trouver des solutions pour maintenir le plus d'emplois possible" après l'annonce de son retrait du solaire en mars.
Sur quelque 240 salariés du site travaillant dans le solaire, Sillia, dans son offre du 31 octobre en reprendrait "entre 120 et 130", a-t-il précisé."Au-delà de l'offre de Sillia, nous sommes donc à la recherche de solutions, en interne et externe, pour apporter de l'activité sur le site", a-t-il ajouté, évoquant des contacts avec une soixantaine d'entreprises dans des secteurs divers, notamment l'aéronautique.
"Sillia a proposé de reprendre 122 des 249 salariés concernés alors que Bosch estime qu'il en faudrait 129 pour faire tourner l'activité photovoltaïque", a expliqué pour sa part Serge Truscello, délégué CGT sur le site de Vénissieux.Le groupe attend désormais les réponses de Sillia et prendra sa décision finale en janvier, se sont accordés à dire MM. Frank et Truscello.
L'annonce aux salariés a été faite mercredi matin lors d'une assemblée générale, précédée d'une réunion du CE et de membres de la commission de suivi, selon la CGT."A partir de la semaine prochaine, la moitié des salariés de l'activité solaire seront frappés par des mesures de chômage partiel, l'autre courant décembre", a poursuivi M. Truscello.
En mars dernier, le groupe allemand Bosch a annoncé l'abandon des activités photovoltaïques sur le site de la banlieue lyonnaise, qui fabrique en outre des pompes diesel ainsi que des produits hydrauliques (Bosch Rexroth) et emploie au total un millier de personnes.
Fin 2012, Bosch a annoncé son retrait du solaire en raison de pertes cumulées de 2,4 milliards d'euros sur trois exercices pour sa filiale Bosch Solar Energy employant quelque 3.000 salariés dont 2.800 en Allemagne.