Un concentré d’innovations, c’est ainsi que la définissent ses concepteurs du FCBA. Il faut dire que Lumivec est non seulement esthétique mais aussi « dans le vent » avec son verre structurel collé (une première !) , ses matériaux biosourcés, ses performances thermo-optiques élevées, un clair de jour optimal et la traçabilité du produit (avec l’intégration d’une puce électronique RFID).
Résultat : cette fenêtre disponible en double ou triple vitrage a de quoi séduire avec un clair de jour maximum (+ 15 % par rapport à une fenêtre standard) et une largeur de chassis minimum de 84 mm au lieu de 120 mm. Ce qui signifie moins de bois utilisé pour la fabrication de cette fenêtre et donc moins de poids.
Résultat : le système de quincaillerie utilisée pour la fermeture devient plus facile à manipuler. Ensuite, les essences de bois utilisées sont locales (chêne, pin maritime, liège). Enfin, l’intégration d’une puce électronique codée à identification sans contact assurera une traçabilité de la fenêtre pendant toute sa vie.
« Le concept de Lumivec montre que l’on peut réaliser des fenêtres bois à hautes performances thermo-optiques en associant des technologies qui ont fait leur preuve par ailleurs. L’objectif de la présentation de Lumivec à Batimat était d’attirer l’attention non seulement des industriels fabricants de fenêtres mais aussi des prescripteurs sur ces technologies rassemblées dans un seul produit » explique Pierre Bonfils, responsable développement et formation FCBA.
Seconde étape pour FCBA : lancer un appel à manifestation d’intérêt afin de mettre en place les partenariats qui permettront de poursuivre son développement. « Il reste en effet un certain nombre de points à travailler, notamment l’industrialisation du process d’assemblage des différents composants et la validation définitive du produit vis-à-vis des exigences normatives et réglementaires et de l’atteinte des niveaux de performance attendus » termine Pierre Bonfils
* il s’agit d’un projet collaboratif développé par Dow Corning, Milieu et Ferco avec l’appui du pôle compétitivité Xylofutur et le conseil régional Aquitaine.