La 2e édition de cet observatoire annuel, réalisé avec l'Association des responsables de copropriété (Arc), passe au crible les offres contractuelles proposées en 2014 par les syndics de copropriété et y relève nombre d'irrégularités susceptibles, selon ses auteurs, d'être sanctionnées par la DGCCRF, le service de répression des fraudes.
Une "présentation artificieuse des forfaits", une "prolifération des clauses abusives", des "prix excessifs de prestations particulières" et des "violations de nouvelles obligations de la loi Alur" émaillent ces contrats, selon l'étude au "résultat aussi désolant, voire plus affligeant" qu'en 2013.
Ainsi, alors que la loi Alur (Accès au logement et urbanisme rénové), adoptée en février par le Parlement, prévoit la mise en place obligatoire d'un compte bancaire séparé par copropriété afin de rendre leur gestion plus transparente, les syndics, à l'exception de Citya, "continuent d'appliquer un surcoût abusif par rapport au compte unique, allant de 20% à 29%" s'insurgent l'UFC et l'Arc.