"Quelque 12.000 emplois ont été perdus dans l'artisanat du bâtiment l'an dernier, soit plus de 30 par jour et environ 36.000 en trois ou quatre ans", déplore le président de la Capeb Patrick Liébus. La crise est donc encore présente, puisque 2014 se solde par un recul de 2% après -3% l'année précédente.
Les investissements dans la construction neuve et les dépenses de travaux en entretien-rénovation des ménages "sont globalement restés enrayés" et la tendance s'est aggravée en fin d'année, avec un repli de 3% en volume sur le seul dernier trimestre. L'activité a ainsi reculé de 4,5% dans le neuf et de 0,5% dans l'entretien-amélioration, qui jusque là résistait mieux.
"Nous espérons que les mesures de relance du logement et de la transition énergétique auront des effets réels sur notre secteur", dit M. Liébus, regrettant que l'entrée en vigueur du crédit d'impôt développement durable (CIDD) notamment ait "pris du temps". Si la profession a "fait de gros efforts pour se former et se préparer à l'éco-conditionnalité", les chantiers ne sont toutefois pas encore là.
A fin 2014 les carnets de commandes ne représentaient plus que deux mois de travail (67 jours) tandis que près d'une entreprise sur deux (45% contre 40% un an plus tôt) déclarait avoir un besoin de trésorerie de 20.000 euros en moyenne (contre 17.000 euros au 3e trimestre), selon l'organisation.
La Capeb table encore sur une baisse d'environ 1% en 2015. Toutefois, le second semestre pourrait être un peu meilleur que le premier, grâce aux plans de relance du logement initiés l'an dernier, espère la confédération.
Enfin, le nombre de mises en chantier de logements sur un an cumulé était inférieur à 300.000 à fin novembre, soit un recul de 11,4% sur un an, bien loin de l'objectif gouvernemental de 500.000.
"Nous espérons beaucoup des plans du gouvernement pour impulser une relance que nous attendons depuis trois ans d'autant que (...) face aux inquiétudes persistantes sur l'emploi, les ménages se sécurisent en épargnant plutôt qu'en investissant dans des travaux", note M. Liébus.
La Capeb dit rassembler 1 entreprise sur 3 dans l'artisanat du batiment, qui au total compte quelque 370.000 entreprises employant moins de 20 salariés -- celles-ci représentent 98% du secteur du bâtiment.
MR LIEBUS EST LUI AUSSI SUR UN NUAGE IL FAUT ARRETER LES SEMINAIRES, COLLOQUES, CHAMPAGNE ET PETITS FOURS. NE PLUS FREQUENTER LES POLITIQUES LE BATIMENT EST FOUTUE ... ET TOUTES LES PETITES ENTREPRISES DU BATIMENT SONT APPELEES A DISPARAITRE (C EST COMME LES PETITS EPICIERS ET LES GRANDES SURFACES). MR LIEBUS FINIT LES COURBETTES LE COSTARD ALLEZ PLUTOT SUR LE TERRAIN SI VOUS NE SAVEZ PAS OU EST LE TERRAIN CONTACTEZ MOI JE VOUS Y EMMENE, J'Y SUIS TOUS LES JOURS A BIENTOT PEUT ETRE ???
bronze
Tout à fait d'accord avec (fifi), quand la CAPEB chère à Mr LIEBUS s'occupera des vrais problèmes de la majorité des artisans. Au lieu de parader dans colloques ou d'encourager des usines à Gaz comme le RGE. On a ras le bol !!!