Interrogés pour savoir s'ils seraient "prêts à louer leur logement en colocation", 69,16% des bailleurs ont répondu par la négative, tandis que 30,84% s'y sont dit favorables, dans le cadre d'une étude réalisée par le groupe immobilier PAP (De Particulier à Particulier).
En 2012, les réticents étaient moins nombreux, environ six sur dix. La majorité (58%) justifient leur réponse négative par l'exiguïté du logement qu'ils mettent en location, car "les petites et moyennes surfaces sont majoritaires dans le parc locatif privé", rappelle l'étude.
Au-delà de cette raison 26% des bailleurs interrogés pensent qu'une famille "s'occupera mieux" du logement et 18% qu'elle restera plus longtemps dans les lieux, réduisant le risque de vacance locative.
PAP en déduit, sans l'étayer par son enquête, que "nombre de bailleurs restent rétifs à la colocation par crainte des dégradations et des troubles de voisinage". En revanche, parmi ceux favorables à la colocation, un sur deux (49,94%) a affirmé l'être parce que "le loyer est garanti par plusieurs locataires".
L'argument selon lequel "c'est le moyen le plus simple et le plus rapide de louer une grande surface" fait moins recette (27,92%) auprès des bailleurs. Réalisée quasiment tous les deux ans depuis 2002, l'enquête a été menée du 12 janvier au 1er février, sur internet, auprès de 8.658 bailleurs ayant récemment passé une annonce sur le site pap.fr.
argent
Stupide. Prenez les bailleurs privés des grands appartements bourgeois (F4 et +) de Lyon centre et vous verrez: ils sont partants à 80%, c'est sûr, c'est du vécu.