Les professions représentées par le DLR sont fortement liées au secteur du BTP dont les activités ne cessent de se dégrader. Les marchés de la distribution et de la location ont ainsi subi une baisse en 2014 : -2% et -5% respectivement.
Le marché de la manutention est parvenu quant à lui à se maintenir après avoir subi une forte baisse en 2013 (-6%). Mais l’activité location subit de plein fouet le contrecoup des difficultés du secteur du BTP et la pression continue sur les prix.
Avec un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros, la location enregistre ainsi sa première baisse depuis 4 ans (-5% par rapport à 2013), ce qui a eu une conséquence sur l’emploi (21 700 actifs recensés en 2014, en baisse de 1,9% par rapport à 2013) et la rentabilité des entreprises (93 millions d’euros, en retrait de 3,3%).
Les entreprises du secteur location ont malgré tout continué à investir (+11%) ce qui a permis d’augmenter la valeur de leur parc locatif (+9%) et réduire l’âge moyen des matériels (60 mois vs. 61 mois l’an dernier).
Conséquence vraisemblable du contexte économique du secteur, on enregistre une baisse significative (-5%) du nombre d’établissements par entreprise bien que le nombre global d’entreprises soit en hausse de 6,4%.
Si pour la 2e année consécutive l’activité distribution a subi un léger repli (CA 2014 : 4,8 milliards d’euros, en baisse de 2%) et peine toujours à retrouver son niveau d’avant-crise, la situation n’a eu aucun impact sur la rentabilité des entreprises (86 millions d’euros) et sur l’emploi (13 000 salariés).
Fait nouveau en 2014, les ventes de matériel d’occasion se sont contractées (-7%) alors que le matériel neuf s’est stabilisé. La location continue sa percée, même si la progression de cette activité est moins marquée qu’en 2013 (+2% contre +11%).
Après une année de baisse et malgré un contexte sectoriel peu porteur, le chiffre d’affaires s’est stabilisé (1,81 milliard d’euros). Les segments « matériels d’occasion », «location », « maintenance » entre autres ont permis de soutenir l’activité de la profession.
Le manque de croissance a eu un impact sur l’emploi (6 840 salariés recensés en 2014, en retrait de 2%). La rentabilité des entreprises n’a pas été impactée (81 millions d’euros en hausse de 36%).
Pour 2015, l’opinion des chefs d’entreprise de ces professions (distribution et location) reste négative, même si la baisse du prix du pétrole ou encore les politiques inflationnistes leur laissent entrevoir des jours meilleurs.