Dans le même temps, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs a chuté de 8,3% à 85.600 unités, par rapport à la même période de l'année précédente.
Par type de constructions, sur la période, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 10,1% à 77.100 unités, a précisé le ministère. Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants, de tourisme), un segment de niche, a en revanche bondi de 21,7% à 7.400 unités.
Sur 12 mois, les mises en chantier ont reculé de 10,5% pour s'élever à 351.100, selon une nouvelle méthode statistique, dévoilée le mois dernier par le ministère. De leur côté les permis de construire, qui renseignent sur les futures mises en chantier, affichent un repli un peu moins accentué, -6,6% à 368.000.
Le ministère du Logement a dévoilé fin février une nouvelle méthode pour évaluer les logements mis en chantier, qu'il estime plus fiable. Celle-ci a conduit à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements supplémentaires par an, ces dernières années.
Jusque-là, les données publiées par le service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère se fondaient sur les déclarations d'ouverture de chantier, saisies administrativement. Or ces chiffres pâtissaient de "trous de collecte", car un certain nombre de demandeurs de permis de construire omettaient de les transmettre, a révélé le ministère le mois dernier.
Désormais, le nombre de logements mis en chantier est estimé à l'aide d'un modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des résultats "plus fidèles à la réalité du terrain".
Les données collectées sur le terrain sont complétées par des enquêtes annuelles et croisées avec d'autres paramètres (stock de logements invendus des promoteurs, taux d'intérêt, moral des ménages).