Jeudi 9 décembre, la Cramif, le Groupement des professionnels de la peinture et de la finition (GPPF) et l’Université européenne des métiers de la finition (UEMF) ont signé une Charte de prévention des risques professionnels sur le site de l’Université à Créteil (94). Pour mener ensemble des actions concrètes, notamment en matière de décapage.   De gauche à droite : Claude Arrighi, ingénieur conseil à la Cramif, et Olivier de Mourgues, président du GPPF, tous deux signataires de la Charte de prévention des risques professionnels sur le site de l’Université européenne des métiers de la finition à Créteil (94).

« Pardonnez-moi l’expression, mais le dichlorométhane (DCM), c’est une vraie saloperie », s’indigne Olivier de Mourgues, président de l’UEMF et du GPPF. « Ce décapant fait travailler nos salariés dans des conditions déplorables pour leur santé ». Juste colère. D’autant que le parlement européen et le conseil ont adopté une décision en mai dernier visant à en limiter l’emploi. L’intention est claire. Plus question pour le GPPF et l’UEMF d’éluder la question de la prévention du risque professionnel au sein des entreprises de peinture. « Il n’y a pas d’alternative à la réussite de tels projets », assène Olivier de Mourgues. D’où la signature d’une charte idoine, jeudi 9 décembre entre la direction des risques professionnels de la Caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France (Cramif-DRP), et l’UEMF, associés au GPPF.

 

Décapage : quels produits de substitution ?

Objectif : mener une Action sectorielle par branche (ABS) pour aider les entreprises à se mobiliser. A la clé, un Plan d’action concerté va être mis en œuvre pour renforcer la prise en compte des aspects sécurité et protection de la santé au travail. En outre, des outils de prévention vont être réalisés et largement diffusés. Un premier thème va notamment concerner la prévention des risques liés au décapage de façade (voir encadré). L’UEMF et le GPPF participent ainsi à l’étude sur la substitution du dichlorométhane par l’utilisation d’autres produits de décapage sur les sites de formation de l’Université. Elles tablent aussi sur la participation d’entreprises volontaires pour utiliser des produits de substitution lors de décapage de façades afin d’en évaluer les avantages et inconvénients. Au cours de ces essais, le laboratoire de toxicologie de la Cramif va réaliser des mesures pour évaluer le niveau d’exposition aux risques chimiques. De leur côté, les signataires de la charte vont élaborer un guide de prévention sur le décapage de peinture et mettre en place une communication spécifique auprès des entreprises. Un premier pas… capital pour la profession. 

 

Source : batirama.com / S.L.H

 

Une date à retenir : le 26 janvier

Le 26 janvier prochain*, l’UEMF, associée au GPPF, va intervenir sur le dichlorométhane, lors de la manifestation Matin de la prévention, organisée par la Cramif. Son but : sensibiliser entreprises et acteurs de la prévention aux risques liés à l’utilisation de ce produit.
Accueil de 7h30 à 8h15 et réunion-débat de 8h15 à 10h30 à la Cramif, 17/19 avenue de Flandre, 75019 Paris , Métro Stalingrad. Inscription au 01 40 05 28 71 (fax).