Validé par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, et par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins (Copermo), le projet est porté par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), soutenue par l'agence régionale de santé d'Ile-de-France. Il "bénéficiera d'un soutien financier national à hauteur de 30% de la part des dépenses de travaux", indique le ministère dans un communiqué.
L'AP-HP a précisé que 290 millions sont dédiés aux travaux, le reste étant destiné aux équipements. Le nouveau bâtiment, de 489 lits, sera construit au nord-est du site actuel, et regroupera, autour "d'un plateau médico-technique innovant", un "service d'accueil des urgences dimensionné pour plus de 100 000 passages annuels, une maternité de nature à assurer près de 3 200 accouchements chaque année, ainsi que des plateaux partagés d'hospitalisation".
Sa "mise en service est prévue à l'horizon 2021", a pour sa part précisé l'AP-HP, se félicitant de la décision du gouvernement. Assurant que le "nouveau Lariboisière" trouverait "une articulation forte avec le Lariboisière historique", l'institution indique qu'"une partie des bâtiments actuels situés à l'est du site seront conservés et majoritairement dédiés aux activités ambulatoires (consultations, notamment, ndlr) à fort flux".
Le projet prévoit aussi une "évolution immobilière" des espaces de soins situés à l'ouest du site. "La totalité de l'opération devrait être achevée d'ici la fin 2024", selon l'AP-HP, qui rappelle qu'elle s'inscrit dans un projet plus vaste de rééquilibrage et de "consolidation de l'offre de soins nord-parisienne".
La restructuration de Lariboisière sera en effet complétée par la construction d'un nouvel hôpital universitaire, à Clichy (Hauts-de-Seine) ou à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Destiné à pallier la vétusté et la non-conformité aux normes de sécurité de l'hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement de Paris) et celui, non loin, de Beaujon (Clichy), ce nouvel hôpital doit entrer en activité à l'horizon 2025.