Dans une étude sur la région Aquitaine publiée, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) estime que la "forte croissance du prix du foncier et sa grande variabilité" observées, "proviennent notamment de l'absence d'un marché organisé et ouvert".
Forte de ce constat, la CLCV a écrit à la ministre du Logement Sylvia Pinel, pour lui demander de mettre en place un "baromètre local des prix du foncier constructible", sur le modèle de ce que publient les notaires sur les prix des logements anciens.
"Parallèlement, notre association saisit l'Autorité de la concurrence pour avis sur le fonctionnement du marché du foncier", ajoute l'association. Entre 2006 et 2013, le coût du foncier a augmenté trois fois plus vite que celui de la construction, note la CLCV.
Le prix moyen d'un m2 de terrain en France s'est accru de 60% (de 46 à 73 euros), contre +21% pour le prix moyen du m2 de bâti (de 1.031 à 1.244 euros). En outre, il ressort de l'étude menée par la CLCV dans la région Aquitaine que "la part du foncier dans le prix des logements est très variable selon les territoires".
Selon l'association, "ces écarts ne peuvent s'expliquer par la seule différence d'attractivité du territoire" puisque les prix du foncier et leur part dans le coût du logement sont parfois très différents sur des territoires "a priori très comparables", de par leur densité d'habitat notamment.
Pour être concret même avec des taux d'intérêts bas, une fois que vous avez rajouté tout bout à bout, les obligations, les entretiens périodiques, les impondérables qui sont dus au vieillissement des matériaux de la bâtisse et des abords il vaut mieux être locataire, au début c'est tout beau tout neuf, mais au bout de 4 à 5 ans ça revient de plus en plus cher et c'est de plus en plus contraignant.
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Les communautés d'agglomération ont édité des PLH pour limiter la constructibilité des communes périphériques des villes et ainsi faire revenir les acheteurs vers les logements urbain (l'objectif était d'enrayer la baisse du nombre d'habitants qui partaient de la ville vers la campagne et surtout la baisse des subventions proportionnelles au nombre d'habitants (tout cela sans bien sur consulter les professionnels). Le résultat est un échec et les terrains devenu rares sont bien sur devenu chers.