L'an dernier, le montant global des charges s'est ainsi établi à 37,05 euros le m2 soit 2.074,80 euros par lot, selon cette étude. Au sein des charges de copropriété, le chauffage a connu la baisse la plus forte, -24%, alors que "2014 a été l'année la plus chaude du siècle", indique l'observatoire
La date de construction des immeubles est déterminante : dans ceux construits avant 1918, cette baisse a été plus limitée (-15,2%), tandis que pour ceux datant de 1918 à 1950, elle a atteint presque le double : -29,9%.
Les charges concernant les ascenseurs (-15,8%), les assurances (-14,7%) et l'électricité (-1,9%) ont également diminué. "L'évolution sur les ascenseurs peut s'expliquer par les contrats négociés à la baisse en raison de la plus grande concurrence existant désormais sur ce marché", commente la Fnaim du Grand Paris.
A l'inverse, les impôts (dont 78% de "taxe de balayage", et 10% de taxe foncière), les honoraires de syndic et les salaires ont grimpé, respectivement de 17,7%, 6,3% et 6%. La Fnaim, qui représente les professionnels de l'immobilier parmi lesquels les syndics, juge "maîtrisée" la hausse des honoraires de syndic (+6,3%) enregistrée par son observatoire.
Celle-ci "tient compte des effets cumulés de la loi Alur" qui a imposé aux syndics une mise en concurrence obligatoire et un contrat type, comprenant des prestations de base incluses dans un forfait.
En ce qui concerne les travaux entrepris par les copropriétés parisiennes, ils se sont élevés à environ 2 milliards d'euros l'an dernier, un "soutien non négligeable au secteur du bâtiment", commente la Fnaim du Grand Paris.
L'observatoire se base sur les données comptables des copropriétés transmises par les syndics, portant sur 3.349 immeubles, soit 7% des immeubles en copropriété ou 14% des lots de copropriété de la capitale.