Il s’agit certes, d’un léger frémissement (+0,5% par rapport aux 3 mois précédents) porté par la construction neuve de logements individuels (+3,3%) alors que l’activité baisse dans le collectif (-1,3%), analyse Xerfi.
En glissement sur un an, les mises en chantier s’élèvent légèrement (+0,1%) pour la première fois depuis le second trimestre 2013. Des bons chiffres qui devraient en appeler d’autres car les demandes d’autorisations sont également en hausse sur le 2e trimestre (+ 4,2%), et le rythme accélère.
A 96 400, les dépôts de permis de construire sont au plus haut depuis le premier trimestre 2014. La vapeur s’est inversée et tout converge pour consolider la tendance au fil des mois.
Les banques prêtent beaucoup, plus de 20 milliards d’euros en août. Sur les 8 premiers mois de l’année, la production de nouveaux crédits à l’habitat atteint ainsi plus de 130 milliards, en hausse de près de 78% par rapport à la même période de 2014.
Les premières informations sur septembre ne montrent aucun signe de faiblesse. Bien entendu, il n’y a pas de correspondance exacte entre le dynamisme de la production de crédit et l’état de santé du marché de la construction neuve.
En effet, les très bonnes conditions de financement sont une incitation forte à emprunter plus et à réduire son apport personnel, voire à renégocier son emprunt quand celui-ci a été contracté au moment où les taux étaient plus hauts.
Mais les conditions de financement et l’attitude des banques poussent bien le marché à la hausse et les taux proches de leur plancher créent un véritable appel d’air.
De surcroît, les reports successifs de la remontée des taux directeurs aux Etats-Unis, le retour des capitaux sur les placements les plus sûrs (en particulier les emprunts d’Etat) et la position de la BCE, prête à muscler encore sa politique monétaire, écarte à court terme tout risque de dérapage.
Les taux dans le neuf ne devraient donc pas beaucoup s’écarter de leur valeur actuelle d’ici la fin de l’année, c'est-à-dire 2,2% environ. Mis en application depuis début 2015, le plan de soutien pour le logement neuf donne ses pleins effets et explique pour une bonne part le rebond des ventes dans la promotion immobilière.
Et, si les promoteurs en ont d’abord profité pour vider leurs stocks, les projets ressortent des cartons : selon la dernière enquête (27 octobre 2015) de l’Insee sur la conjoncture dans la promotion immobilière, près de 6 promoteurs sur 10 désirent mettre à l’étude de nouveaux programmes, c’est un pic depuis janvier 2012 et le gage d’une demande de travaux en hausse pour les constructeurs.
L’amélioration actuelle repose sur deux piliers : les excellentes conditions de financement (taux bas et vannes du crédit grandes ouvertes) et le plan de soutien, deux éléments qui vont continuer de soutenir le marché en 2016.
Reste qu’ils sont insuffisants pour changer de braquet et ramener les mises en chantier au-delà des 375 000. Pour cela, il faudrait que la conjoncture générale s’améliore notamment sur le front du chômage. Un premier pas à été franchi en septembre. I
ll reste bien sûr à confirmer, mais peu à peu les éléments d’une véritable reprise se mettent en place en France (l’amélioration du climat des affaires se consolide au fil des mois) et permettent d’entrevoir un redressement des mises en chantier l’année prochaine. Après 352 000 mises en chantier cette année, la prévision de Xerfi pour 2016 ressort à 375 000 en hausse de 6,5%.
Il s'agit d'y croire ou alors c'est sûrement avec la main-d'œuvre déplacée sous payée ex: des plombiers polonais. Car qui a les moyens de faire faire, mêmes avec des fausses aides étatiques et les contraintes encore pécuniaires qui viennent se greffer sur les très petites et moyennes entreprises. A force de marteler cette propagande la maillo va bien par finir par prendre un tout petit peu...
L'immobilier est un secteur qui bouge lentement, et quand la demande se fait plus présente (Source INSEE) chacun sait que c'est le moment d'accélérer !
platine
C'est pas d'hier que l'on nous indique que ça va repartir un jour ... Les promesses n'engagent que ceux qui veulent bien les croire ... On aura tout entendu et les exemples ne manquent pas : la croissance est de retour la France va déjà beaucoup mieux ... Nous y sommes cette fois nous apercevons le bout du tunnel ... C'était sous la Chiracquie. Il faut partager le travail ... Travailler moins pour gagner autant voir plus ... Travailler plus pour gagner moins ... Eh nous en avons entendu bien d'autres, mais ça n'a fait que de se dégrader, je ne vous parle pas des promesses de 1981, alors là les gens étaient tous aux anges et nous en sommes quand même là aujourd'hui.