Cet appel d'offres portait initialement sur une capacité de 400 mégawatts, mais le gouvernement avait doublé son volume en août dernier, le portant donc à 800 MW. Il portait sur les installations au sol, sur les ombrières de parking et sur les grandes toitures.
Ces installations seront notamment construites en Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, Aquitaine, Languedoc Roussillon ou Rhones-Alpes. Leurs puissances vont de 0,5 à 12 mégawatts.
Ces projets représentent 1 milliard d'euros d'investissements, a indiqué le Syndicat des énergies renouvelables (SER) dans un communiqué, se félicitant de cette annonce, attendue avec impatience par les industriels du secteur.
Les tarifs moyens de l'électricité qui sera produite est de 129 euros par mégawattheure (MWh) pour les installations sur grande toiture, "soit une baisse de 18% en moins de 2 ans", détaille le SER. Ils sont de 124 euros/MWh pour les installations en ombrières, en baisse de 15%, et de 82 euros/MWh pour les centrales au sol, en repli de 23% par rapport au précédent appel d'offres.
Les industriels se disent "particulièrement satisfaits de ces annonces qui renforcent la filière photovoltaïque française sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, puisque la moitié de ce nouveau parc sera construit avec des panneaux solaires fabriqués sur notre territoire".
Outre un aspect prix, cet appel d'offres comprenait également des critères d'innovation, d'impact carbone et d'intégration environnementale. De nouveaux appel d'offres solaires pour 800 MW sont attendus l'an prochain.
platine
La baisse des prix est bel et bien la ! Encore un an ou deux et le solaire sera moins cher que le nucléaire historique. Le nombre d'installations va alors très fortement augmenter. Les "heures creuses" vont se retrouver le jour au moment de la pleine activité plutot que la nuit. Ce sera profitable à tout le monde.