« Il peut y avoir un précadre pour toutes les ouvertures d’un bâtiment », dévoile dans un sourire sibyllin Bruno Grannec, directeur commercial France d’ArcelorMittal. Pas question d’en dire plus sur le tout frais partenariat signé à Batimat le 3 novembre dernier entre Arval by ArcelorMittal et le groupe Deya.
Mais une chose est sûre pour le dirigeant « au regard du développement du panneau sandwich en façade face aux solutions double peau, il fallait apporter une solution adaptée. Il faut pouvoir traiter tous les points singuliers de la façade.
Or, les systèmes traditionnels de tôles pliées ne sont pas satisfaisants d’un point de vue des performances thermiques ». D’où le co-développement d’un nouveau système galvanisé prélaqué composé d’un cadre et d’un précadre avec le groupe Deya, aguerri à la fabrication de précadres métalliques acier.
En apportant un kit complet livré prêt-à-poser sur le chantier, laquage compris, et à condition qu’il soit posé dans les règles de l’Art : « ce précadre est une réponse au marché qui a été testée et certifiée par rapport aux systèmes conventionnels », tient à souligner Gérald Mondésir, responsable Commercial Industrie Ventes aux entreprises au sein du groupe Deya.
De plus, ce précadre va rendre moins délicate à gérer cette interface entre le menuisier et le bardeur. « Mais aussi ouvrir la possibilité à des charpentiers, par exemple, d’intégrer cette mise en œuvre quand la tendance, de toute façon, est aux macro-lots ».
En outre, du fait de cette préfabrication industrialisée, « le coût est moindre, tout en assurant des performances combinées de meilleure étanchéité à l’eau, à l’air* et d’isolation thermique ».
Spécifiquement conçu pour habiller le contour des découpes des panneaux sandwich de bardage en PUR d’Arval, ce précadre facilite la pose de toutes les fenêtre : bois, alu, PVC ou acier.
Il comprend cadre et contre-cadre rectangulaires quatre faces avec appui intégré et rupteur de pont thermique.
Ils seront prépercés et équipés de mousses isolantes et de cales pour faciliter le positionnement. « Il suffit de mettre le serre-joints, de visser ensuite les deux cadres, puis de poser les joints. La fenêtre s’emboîte toute seule et vient en butée », décrit Gérald Mondésir.
Outre la facilité et le gain de temps – la pose prend 75 minutes selon les industriels contre 180 minutes pour une solution traditionnelle – le résultat joue aussi la carte de l’esthétique : le précadre, aux couleurs à personnaliser avec le RAL au choix, vient en affleurement des parois du panneau.
* Le rapport d’essais de Ginger CEBTP donne une perméabilité de A*4, une étanchéité à l’eau de E*8A.