Sur les derniers trois mois de 2015, ces mises en chantier ont toutefois légèrement régressé (-0,7%) à 98.400, a précisé le ministère. Par type de constructions, l'an dernier les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en hausse de 0,6% à 327.000 unités.
Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants, de tourisme), un secteur plus restreint, ont diminué de 3,3% à 24.900 unités. De leur côté les permis de construire accordés pour des logements neufs ont progressé de 1,8% en 2015 pour s'établir à 383.100.
Et sur les derniers trois mois de l'an dernier, ils ont même bondi de 12,1% à 103.600, comparé à la même période de 2014. L'an dernier, le nombre de permis de construire accordés à des logements ordinaires s'est élevé à 352.600 unités, en hausse de 2,3%, tandis que ceux concernant les logements collectifs progressaient de 4,5% à 195.500.
Enfin, les permis octroyés aux résidences pour seniors, étudiants et touristes ont reculé de 4,1% à 30.500 unités. Le ministère a changé en février 2015, de méthodologie pour décompter les mises en chantier de logements neufs.
Cette nouvelle méthodologie a conduit à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements supplémentaires par an, ces dernières années. Désormais, le nombre des logements mis en chantier est estimé à l'aide d'un modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des résultats plus fidèles à la réalité du terrain.
Les données collectées sont complétées par des enquêtes annuelles et croisées avec d'autres paramètres (stock de logements invendus des promoteurs, taux d'intérêt, moral des ménages). Avant ce changement méthodologique, les mises en chantier de l'année 2014 avaient été jugées légèrement inférieures à 300.000.