De leur côté les permis de construire accordés pour des logements neufs ont grimpé de 7,5% sur un an à 93.500 sur le trimestre, ajoute le ministère du Logement.
Par type de construction, les mises en chantier de logements ordinaires ont augmenté de 3,7% à 77.500 unités sur la période.
Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants ou dédiés au tourisme), un segment de niche qui fluctue davantage, ont en revanche diminué de 4,9% à 6.400 unités.
Sur la période de douze mois achevée fin mars, les mises en chantier s'inscrivent en territoire positif avec une hausse de 3,1%, pour s'établir à 353.200.
Quant aux permis de construire, ils progressent davantage, de 7,7% sur les mêmes 12 mois, à 393.700.
Quant aux mises en chantier par région, c'est en Ile-de-France que cette tendance est la plus favorable, avec des logements commencés en hausse de 25,4% sur les 12 mois achevés à fin mars, à 66.800 unités. Elle est suivie par la Corse (+22,3% à 3.700) et les Pays de la Loire (+10,7% à 22.900). Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie avec une baisse de -14,3% de chantiers débutés, l'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (-8,3%) et la Normandie (-7,8%) sont les mauvais élèves de cette catégorie.
En ce qui concerne les permis de contruire, hormis la Corse, les régions les plus dynamiques sur les douze derniers mois sont la Bretagne (+22,8%), l'Ile-de-France (+20%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (+15,1%). A l'inverse, les régions Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine(-8,7%), Nord-Pas-de-Calais-Picardie (-7,2%) et Centre-Val de Loire (-5,4%) enregistrent un retrait sur un an.
Le ministère du Logement a changé l'an passé sa méthodologie pour décompter les mises en chantier de logements neufs. L'ancienne méthode de calcul avait conduit à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements supplémentaires par an ces dernières années. Désormais, le nombre des logements mis en chantier est estimé à l'aide d'un modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des résultats plus fidèles à la réalité du terrain.