Le bénéfice net du groupe a atteint 596 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre 558 millions un an auparavant, a indiqué Saint-Gobain. En revanche, le chiffre d'affaires est en repli de 1,6% à 19,5 milliards d'euros sur la même période, mais en hausse de 2,9% à données comparables.
Le résultat d'exploitation progresse de 7,3% à 1,4 milliard d'euros, soit une marge d'exploitation qui atteint 7%, en hausse de 0,6 point par rapport au premier semestre 2015.
Le PDG de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar a souligné que le groupe disposait d'une "base diversifiée de croissance rentable" grâce à ses investissements dans les pays émergents.
Saint-Gobain a également bénéficié de ses programmes "d'optimisation opérationnelle", notamment en Europe occidentale, et de "la bonne marche des affaires aux Etats-Unis", a-t-il expliqué. M. de Chalendar a aussi pointé la "stabilisation en France" et les "contributions robustes à la croissance des autres zones géographiques".
Dans ce contexte, le groupe a confirmé ses objectifs 2016 annoncés en début d'année, qui prévoient une amélioration du résultat d'exploitation, à structure et changes comparables.
Après ce premier semestre en progression, M. de Chalendar a ajouté qu'il tablait aussi désormais sur une amélioration du résultat d'exploitation à données comparables au second semestre comparé au même semestre de 2015.
Pour la seconde moitié de l'année, Saint-Gobain estime que la France "devrait bénéficier progressivement de la reprise de la construction neuve" et que les autres pays d'Europe occidentale "devraient poursuivre leur croissance" en dépit des incertitudes liées au Brexit.
"Le vote du 23 juin sur le Brexit, s'il crée un climat d'incertitude au Royaume Uni, ne remet pas en cause nos objectifs", a affirmé le PDG à ce sujet. Le groupe table aussi sur une poursuite de l'activité en Amérique du Nord, en Asie et dans les pays émergents.
Saint-Gobain a d'autre part confirmé ses priorités d'actions pour 2016, notamment des économies supplémentaires de 250 millions d'euros et des investissements industriels à hauteur de 1,4 milliard d'euros. Saint-Gobain est aussi décidé à poursuivre l'acquisition du groupe suisse Sika, a-t-il réaffirmé.