Olympiades des métiers : Paris a sa deuxième carreleuse

Si la coiffe arrondie et le visage ne présentent pas de difficulté majeure, la main du soldat avec un pouce tourné vers le haut, demande une bonne habileté dans la réalisation des coupes. La baïonnette pointue est délicate à exécuter d’autant qu’elle se positionne en angle par rapport à la diagonale inférieure de la coiffe. Le pantalon noir se compose de deux diagonales inversées qui sont surmontées par un corps revêtu d’un uniforme aux couleurs traditionnelles du corps de garde chargé de la protection du palais londonien de la reine d’Angleterre. Dans un cadre de carreaux blancs, le garde anglais marche au pas cadencé sur les quatre chiffres de 2011 en noir, jaune et rouge. Organisée par M. Denis Vanoni, formateur carrelage du CFA de Cernay et fin connaisseur des Olympiades Carrelage, cette compétition a été suivie avec attention par M. Pascal Del Toso, nouvel expert carrelage du Cofom, et M. Gregory Thor, médaille d’argent aux Olympiades Carrelage de Séoul et membre du jury alsacien. Ancienne candidate en 2008 et carreleuse salariée de l’entreprise Robert Wehrlen (Husseren-Wesserling - 68), Marlyse Curiera a fait parler son expérience pour remporter le titre régional.  

	1 Réalisation au compas d’un quart de cercle jaune.		2 Tracé d’un quart de cercle blanc en vis à vis.
	3 La pointe de la baïonnette arrive au 4e angle du carré.		4 Tracé de la main du soldat.
	5 Les pièces sont rangées rationnellement pour diminuer le temps de pose.		6 Chaque carreau est numéroté pour éviter tout risque d’erreur.
	7 Ajustement d’une pièce pour obtenir un joint régulier.		8 Vérification des aplombs au niveau.
	9 Cohabitation entre carreleuse et carreleur.		10 Un dernier contrôle à l’oeil.
	11 Jointoiement du soldat.		12 Marlyse Curiera au garde à vous à côté de son garde anglais.