En ce qui concerne la technologie domotique, le schéma est toujours le même pour l’instant : une box domotique, une appli pour la piloter, des appareils terminaux pilotés par la box. Ne nous sommes pas encore parvenu à l’ultime idéal dans lequel des appareils indépendants se parlent les uns aux autres et s’accordent sans centralisateur.
La box domotique – à ne pas confondre avec la box des providers comme Orange, Free, Numéricable – qui assure la connexion du logement avec internet – assume plusieurs missions. Premièrement, elle est raccordée à internet à travers la box du provider.
Deuxièmement, elle fournit une connexion WiFi qui permet de piloter l’installation domotique grâce à une ou plusieurs applications. Troisièmement, elle commande les appareils domotique en aval par un ou plusieurs supports physiques de communication : réseau radio sans fil, réseau câblé, courant porteur, etc., grâce à un ou plusieurs langages.
Plus la box est haut de gamme, plus elle est polyglotte. La solution MyHome de Legrand a prévu d’ajouter de nouveaux protocoles grâce à un système de drivers. Les deux box les plus coûteuses de Delta Dore se font fort de parler n’importe quelle langue.
A l’inverse, les nouvelles box, plus simples, moins chères, plus aisées à configurer, introduites depuis quelques mois ou semaines par les principaux fabricants – ABB, Somfy et Hager, par exemple – parlent une seule langue. Sauf Connexxoon de Somfy qui utilise le protocole sans fil io-homecontrol.
Ce qui lui donne accès aux matériels des autres marques qui partagent ce protocole, dont Velux, Atlantic et Ciat, notamment.
Quatrièmement, la box domotique est un véritable petit ordinateur. Elle archive les données remontées par l’installation, les consommations d’énergie, notamment. Elle sert aussi à construire des scénarios.
Ces scénarios peuvent être déclenchés par la détection d’un évènement. Par exemple, la serrure connectée est verrouillée et les détecteurs de présence ne remarquent plus aucun mouvement pendant dix minutes, la box met le chauffage et la ventilation en réduit, éteint la lumière, enclenche l’alarme, etc.
Ou bien les scénarios sont lancés par une commande. Un bouton est programmé pour enclencher le mode “vacances”, le mode “fête”, le mode “visite des grands-parents” (surchauffe de la chambre, surproduction d’ECS, etc.).
Depuis trois ans, plus aucune offre domotique n’est proposée sans son appli. Ces applis sont propres à chaque fabricant de box et, chez un fabricant, peuvent être liée à une offre précise. Elles se chevauchent avec les applis liées aux objets connectés.
Si vous avez une box Tahoma de Somfy et un thermostat Nest, il faut deux applis pour l’instant. Certains fabricants, comme Hager avec sa nouvelle box d’entrée de gamme Coviva, utilisent les API (Application Programing Interface) librement accessible, celle de NetAtmo, par exemple, pour enrichir les fonctionalités de leur offre.
C’est intéressant, mais cela ne fonctionne que si le logement est raccordé à internet. Seules les offres Tydom HD et Tydom 3.0 (à partir de 1 188 € TTC pour une maison de 120 m², 5 pièces et 5 fenêtres) de Delta Dore propose une interface graphique capable, avec un minimum de configuration, de piloter à peu près n’importe quelle marque d’appareil connecté.
Je rêve, ou vous ne parlez jamais de la solution Jeedom ?
- -
Et oui, Jamais, dommage.