"2016 a été une année de stabilisation. On a arrêté la décroissance de la consommation de ciment", a déclaré M. de Parisot, à l'occasion des rencontres annuelles de l'industrie cimentière.
Selon les estimations du Sfic, la consommation de ciment devrait s'établir en 2016 à 17,4 millions de tonnes, représentant une augmentation de 200.000 tonnes par rapport à 2015, "soit à peu près 1,5% d'augmentation", a-t-il poursuivi. Un niveau de marché qui reste malgré tout voisin du début des années 1960.
L'augmentation de la consommation de ciment en 2016 a été tirée par le logement, qui a été "relativement dynamique", a noté le président du Sfic: "les mises en chantier ont suivi l'augmentation des demandes de permis qu'on avait vu en 2015". Par contre, "l'activité de travaux publics et l'activité rénovation ont été un peu décevantes', a-t-il ajouté.
Pour 2017, les cimentiers français sont "plus optimistes", a dit leur président. La fédération mise sur un marché en croissance de 1,5%, ce qui devrait porter la consommation "autour de 17,6 millions de tonnes", a-t-il précisé.
Le marché "sera toujours soutenu par la construction de logements", mais le non-résidentiel et les travaux publics "devraient repartir", selon M. de Parisot.
En matière de travaux publics, les cimentiers voient "un peu de reprise des investissements des collectivités territoriales" et "quelques grands chantiers qui démarrent, en particulier le Grand Paris". La production française de ciment est inférieure à la consommation, compte tenu des importations qui se situent à 10%.