Cette ambition, annoncée il y a plusieurs mois par le ministère de l'Energie, est désormais fixée à 1.600 térawattheures pour les années 2018-2020, soit le double de la période en cours.
Sur ce volume d'économies d'énergie, un quota de 400 térawattheures devra être réalisé au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique, précise encore le texte.
Selon le ministère, les travaux effectués grâce aux CEE permettront une réduction de 10 milliards d'euros par an de la facture énergétique des ménages, entreprises et organismes publics.
Le dispositif des CEE, créé en 2006, oblige les fournisseurs d'énergie (EDF, Total, les groupes de la grande distribution au titre de leur vente de carburants, etc) à mettre en place et financer des actions d'économies d'énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, énergies renouvelables, etc.), sous peine de fortes pénalités.
Depuis sa création, il a permis d'installer 1 million de chaudières individuelles performantes ou encore l'isolation des combles, toitures ou murs de 450.000 logements, selon le ministère.
Mais le dispositif est critiqué, notamment par les fournisseurs d'énergie, qui le juge peu efficace au regard de son coût, inclus au final sur la facture d'énergie des consommateurs.La France s'est fixé un objectif de réduction de 50% de sa consommation d'énergie finale d'ici 2050.mhc/ef/mml