Le chiffre d'affaires a progressé de 7,6% sur un an, pour s'élever à 3,22 milliards d'euros (+6,2% à périmètre et change constants), indique le groupe dans un communiqué. "Fort d'une bonne dynamique en travaux comme en concessions, le groupe confirme ses perspectives pour 2017", poursuit-il.
Eiffage a annoncé fin février tabler sur "une légère croissance de son activité et une nouvelle progression de ses résultats". L'activité du principal pôle, les travaux - qui réunissent la construction, les infrastructures et l'énergie - a vu son activité progresser de 8,4% à 2,6 milliards d'euros, sur les trois premiers mois de l'année.
De son côté la construction affiche une activité stable à 812 millions d'euros. Si la France a généré un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 680 millions d'euros, le reste de l'Europe a reculé de 16,5% à 132 millions d'euros - notamment en raison de la livraison du "chantier exceptionnel du centre commercial de Poznan" en Pologne, fin 2016, précise le groupe.
Au sein de la construction, le chiffre d'affaires de l'immobilier progresse de 18,4% à 148 millions d'euros de janvier à mars, avec une commercialisation de logements toujours "très dynamique".
Dans les infrastructures, le chiffre d'affaires bondit de 15,1% à 936 millions d'euros. L'activité augmente légèrement (+2,8%) à 597 millions en France, mais bondit de 64,2% à 307 millions d'euros en Europe hors France, grâce à l'activité métal de Smulders, la filiale belge spécialisée dans les structures offshore (+ 109,7%), indique Eiffage.
Hors d'Europe en revanche, le chiffre d'affaires des infrastructures cède 28,9% à 32 millions d'euros. Dans l'énergie, le chiffre d'affaires progresse de 10,2% à 857 millions d'euros, dont 667 millions en France (+7,8%) et 150 millions (+21%) ailleurs en Europe.
Le chiffre d'affaires du deuxième pôle d'Eiffage, celui des concessions, progresse de 4,2% à 615 millions d'euros au premier trimestre. Le trafic global sur le réseau de la filiale APRR, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, stagne (+0,1%).
"Pénalisé par un calendrier et des conditions d'enneigement défavorables", le trafic des véhicules légers cède 1,1% mais celui des poids lourds progresse de 5,9%. A fin mars le carnet de commandes augmente de 7,7% à 12,7 milliards d'euros.