Un décret du 10 mai, impose aux propriétaires de bâtiments publics, bureaux, hôtels, commerces, établissements d'enseignement ou bâtiments administratifs de 2.000 m2 ou plus, de réduire de 25% la consommation énergétique de ces derniers, d'ici 2020.
Il en découle "une obligation de travaux surréaliste", dit la FFB dans un communiqué, car 20 milliards d'euros d'investissements seront nécessaires, selon une étude soumise au Conseil Supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique.
Pour le patronat du bâtiment, "il serait plus efficace d'accompagner les maîtres d'ouvrage dans une démarche vertueuse et incitative d'économies d'énergie que d'adopter une posture coercitive dans des délais impossibles à tenir".
En conséquence, la FFB réclame un report de l'application du décret, dans la mesure où restent à préciser par arrêté, le détail des études énergétiques à réaliser d'ici le 1er juillet 2017. En outre celles-ci doivent être transmises à un organisme public "non encore désigné".
Ce report est nécessaire, conclut la FFB, afin de "permettre aux propriétaires de planifier et réaliser les travaux nécessaires dans des délais réalistes".