Ce stade ultra-moderne de 50.283 places, pressenti pour accueillir des rencontres de l'Euro 2016, d'un coût de 324 millions d'euros, disposera d'une toiture mobile et d'une "Boîte à spectacles", installée sous la pelouse naturelle. "Contrairement à ce qui se passe d'habitude, les factures diminuent (...) pour un ouvrage qui ouvrira à l'heure", en 2012, a déclaré la maire de Lille lors d'un point de presse.
Elle a annoncé comme dernière "bonne nouvelle", le contrat avec la société de marketing sportif Sportys qui devrait se traduire par au moins 3,3 millions d'euros pour le "naming" du stade. Le naming est l'attribution à une enceinte sportive d'un nom de marque ou de société ainsi que la citation d'autres partenaires, contre rétributions. Dans le cas du stade de Lille, celles-ci viendront en réduction des redevances annuelles que la communauté urbaine versera à la société constructrice Eiffage pour devenir propriétaire.
Au moment de l'attribution du contrat à la société Eiffage en février 2008, la redevance prévue pour la communauté urbaine était de 17,2 millions d'euros pendant 31 ans. "C'était une décision historique de Pierre Mauroy. La facture était un peu lourde au départ mais depuis les choses se sont arrangées", a souligné Martine Aubry.
Elle a énuméré "les bonnes nouvelles successives" qui ont rendu possible cette réduction : l'attribution de subventions du conseil régional de 45 millions d'euros et de l'Etat (30 millions) ainsi que des discussions fructueuses avec Eiffage sur le partage de la fiscalité et les mécanismes d'intéressement, tout comme la réduction des taux d'intérêt. Parallèlement, la contribution du club de L1 du LOSC pour l'usage du stade a été augmentée.
Source : batirama.com