Photo ©www.lille.fr : l'hôtel de police, vu de la grue du chantier Lillenium, derrière lequel s'implantera le complexe cinématographique.
Il s'agit de la seule collaboration de Daniel Buren avec un cinéma dans le monde, selon le président de Pathé Jérôme Seydoux, qui a présenté à la presse le projet de 15 salles, dont quatre avec des technologies particulières, et 2.400 fauteuils. L'extérieur du bâtiment sera couvert de briques travaillées par Buren, et produites dans une briqueterie du Nord.
"Ce projet (d'environ 32 millions d'euros) s'inscrit dans la politique active de rénovation de Lille-Sud, déjà très avancée. Nous sommes le dernier maillon essentiel, on essaie de participer activement à l'amélioration et au développement de la mixité sociale et au lien social", a fait valoir Olivier Grandjean, directeur du développement de Pathé.
Ainsi, le nouveau quartier dans lequel sera implanté le cinéma verra également l'arrivée d'un centre commercial Lillenium, avec une ouverture prévue en 2019. De nouvelles infrastructures de transport avec métro, bus, stations de vélo faciliteront le déplacement des habitants des quartiers voisins.
L'entreprise Pathé va embaucher une trentaine de personnes et vise une fréquentation annuelle de 600.000 entrées. Des restaurants, cafés, escape game et 700 places de parkings seront également créés.
"La métropole est très sous-équipée en cinémas. C'est un projet pour Lille-Sud mais aussi pour les quartiers voisins", a déclaré la maire PS Martine Aubry. Selon Pathé, il y a à Lille 12.000 habitants par écran contre 7.000 dans les autres grandes métropoles françaises, comme Toulouse, Bordeaux et Nice.