Les conditions de marché "se sont dégradées" depuis l'annonce du projet le 25 septembre et "ne sont pas considérées comme adéquates à l'heure actuelle pour un projet d'introduction en Bourse", a expliqué la porte-parole.
"On a décidé de se donner du temps et de réévaluer le calendrier de l'opération parce qu'il n'y a pas de caractère d'urgence", a-t-elle ajouté. "On diffère", mais "on n'arrête pas le projet", a-t-elle souligné. "On renonce temporairement, on ne renonce pas définitivement".
Consolis est détenu par le fonds américain Bain Capital depuis 2017 et emploie plus de 11.000 personnes dans 22 pays. Le groupe fournit des structures en béton préfabriqué pour les secteurs du bâtiment, des transports et des services publics.
Le groupe "confirme (sa) trajectoire de rentabilité" et est "en ligne avec (ses) prévisions", a également dit la porte-parole. Le projet d'introduction en Bourse est un moyen d'accompagner la stratégie de croissance externe, a-t-elle rappelé.
Consolis, leader européen du secteur, avait annoncé le 25 septembre l'enregistrement de son document de base auprès de l'AMF, première étape de son entrée en Bourse, qu'il espérait mener à bien avant la fin de l'année.
Le groupe prévoyait une émission d'actions nouvelles à hauteur de 135 millions d'euros et la cession par Bain Capital d'une partie de ses titres. Consolis a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 1,44 milliard d'euros, et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de 114,5 millions d'euros.