KP1, créé en 1959 sous le nom de PPB, fabrique des planchers, des structures et des ossatures pour le bâtiment. Il réalise un chiffre d’affaires de 297 millions d’euros et dispose de 17 usines de fabrication de béton, 1 usine d’armatures et 2 destinées à la fabrication du polystyrène. Le fabricant a développé un nouveau système constructif de logements collectifs répondant à la RT 2012.
Au lieu d’être appuyés sur la façade comme dans les systèmes constructifs classiques, les planchers de ce nouveau système s’appuient sur les pignons. Pour isoler la façade qui n’est plus porteuse, un simple isolant sans rôle mécanique peut être utilisé.
Sur les pignons porteurs, une isolation thermique par l’extérieur, peut venir compléter le dispositif thermique. Le système permet de réaliser des économies financières et des gains sur les fondations et les sous-sols (en supprimant de nombreux murs porteurs), d’où une accélération de l’exécution du gros œuvre.
Ce système recourt à l’utilisation de prédalles précontraintes, une prédalle de rive (pour traiter efficacement les ponts thermiques) et les prémurs. Ces produits accélèrent l’exécution des murs, notamment pour les croisements de voile comme dans les cages d’ascenseurs.
Résultat : le système permet de gagner sur l’exécution du gros oeuvre, puisque, selon le fabricant, l’augmentation de sa rapidité d’exécution est d’au moins 20 %. Elle permet aussi d’arriver plus tôt à l’état du futur achèvement, donc à l’étape du déblocage des fonds appelés au début du projet.
Autre intérêt pour le promoteur, selon les études réalisées par le fabricant, ce système constructif génère une économie de 80 000 € en moyenne pour un logement collectif de 25 logements, soit une économie d’environ 45 €/m2 sur le clos-couvert.
Source : batirama.com / F. Leroy