Vendredi, les syndicats FO, CGT, CFTC et CFDT, avaient lancé un mot d'ordre de grève en province, qui a démarré lundi à Paris et serait actuellement suivi à plus de 50% par les 5.500 salariés du groupe, a déclaré à l'AFP Sylvie Galuppo, déléguée centrale FO.
Ce mouvement est reconduit pour la journée de mercredi. Les salariés réclament 100 euros ou 5% d'augmentation pour tous, "face à l'augmentation des dividendes versés aux actionnaires", a-t-elle précisé. La direction prévoit au 1er juin des augmentations qui varient entre 1,2% et 2,4% pour les salaires supérieurs à 1.800 euros et entre 1,5% et 3,4% pour les salaires inférieurs à 1.800 euros.
"La direction campe sur ses positions. On est parti dans un conflit dur", a estimé Mme Galuppo. Des incidents ont opposé forces de l'ordre et grévistes, faisant au moins un blessé, selon les syndicats. Furieux, des techniciens grévistes se sont rendus dans plusieurs tours de la Défense pour arrêter les ascenseurs. Selon Mme Galuppo, "il y avait au moins 2.500 pannes ce matin dans toute la France".
"Otis assure sa mission en se concentrant sur les déblocages de cabines", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la direction, qui a précisé que le taux de grévistes national était de l'ordre de 30%. Otis France est une filiale du groupe américain United Technologies Corporation et gère dans l'Hexagone un parc de plus de 160.000 appareils.
Source : batirama.com / AFP