Montrer le BIM en action pour accélérer son adoption

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Le quatrième concours BIM de Polantis portera sur une régénération du site des Pyramides à Evry-Courcouronnes




Polantis, la plateforme d’objets BIM et CAD achetée par bimobject au début de l’année, s’est associée à la Ville d’Evry-Courcouronnes pour la quatrième édition de son concours BIM. Les concurrents devront plancher sur la création d’un centre socio-culturel à construire sur l’îlot Caravelle Nord du quartier des Pyramides.

 

 

Le quartier des pyramides à Evry-Courcouronnes est en rénovation depuis 10 ans. © Archives départementales de l’Essonne

 

Déjà 10 ans de travaux

 

Le programme de rénovation urbaine des Pyramides a été lancé en 2001, poussé par la Municipalité, par la Communauté d’Agglomération Grand Paris Sud et par l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) porte à la fois sur le bâti, la voirie et les espaces verts. Le Quartier des Pyramides représente une superficie de 41,6 ha, compte 3500 logements et environ 10 000 habitants, soit environ le cinquième de la population d’Evry-Courcouronnes.

 

Le collège a été rénové. La Place Jules Vallès, le Mail Jules Ferry et l’Allée Jules Vallès ont été réaménagés. Le bâtiment « La Caravelle » et ses 122 logements ont été démolis en 2010 -2011. Le groupe Arcade devait construire 200 logements en accession privée à cet emplacement. La commercialisation de ce projet a été un échec et Arcade y a renoncé. Le terrain a été divisé en deux lots. L’îlot Sud Caravelle a vu la construction de 37 logements. L’îlot Nord est aujourd’hui un terrain vague et Polantis s’empare de ce site pour son 4ième concours BIM.

 

 

Le site retenu pour le concours a été libéré par la démolition de l'immeuble "Les Caravelles". ©Google Maps

 

Imaginer un Centre socio-culturel

 

Les candidats devront utiliser des outils et une démarche BIM pour concevoir ce Centre socio-culturel et mettre l’accent sur l’implantation centrale de ce bâtiment au cœur du site - des îlots d’habitations à forte densité - notamment en travaillant sur les espaces transitoires, les liens intérieurs/extérieurs, public/privé.

 

Une licence du logiciel ArchiWizard, de l’éditeur Graitec, sera donnée à équipe participante pour la durée du concours, afin que la conformité du projet à la RT2012 soit vérifiée et que sa performance énergétique soit calculée.

 

Pour multiplier les retombées du concours, celui-ci est aussi soutenu par : l’Ordre des Architectes, l’UNSFA, le Club BIM Prescrire, ADN Construction, Highline, HEXABIM, BTP.tv et Volumic.

 

Incorporer des objets BIM

 

Les participants sont naturellement encouragés à incorporer des objets BIM dans leurs projets – certainement ceux que l’on trouve sur les plateformes Polantis et bimobject, bien que ce ne soit pas précisé - et à expliquer l’intérêt qu’ils y ont trouvé. Aux côtés de Graitec (ArchiWizard) et de la Fondation Excellence SMA, les fabricants sponsors du Concours BIM sont Onduline, Velux, Reckli, La Toulousaine et Lafarge.

 

Ils mettent leurs objets BIM à disposition des candidats pour les accompagner dans leur projet. Comme le précise Polantis « Ces avatars numériques des produits de la construction permettent d’accéder en un instant à toute l’information utile aux concepteurs et de contribuer à la parfaite maintenance des bâtiments ».

 

Inscription en ligne

 

Tous les détails pour les aspirants candidats se trouvent à l’adresse https://bimcontest.com/. Une soirée question-réponse se tiendra à Paris chez Polantis, au 46, rue René Clair (Métro Marcadet-Poisonniers).

 

Comme les années précédentes, l'équipe d'architectes lauréats se verra récompensée d'une prime de 10 000 €, les deuxième et troisième projets lauréats recevront respectivement 5 000 € et 2 500 €.

 

La soirée de remise des prix se déroulera le 3 octobre 2019 à Paris au siège de la Fondation Excellence SMA. Elle réunira de grands acteurs de la construction et du BIM autour des projets finalistes.



Source : batirama.com /Pascal Poggi

L'auteur de cet article

photo auteur Pascal Poggi
Pascal Poggi, né en octobre 1956, est un ancien élève de l’ESSEC. Il a commencé sa carrière en vendant du gaz et de l’électricité dans un centre Edf-Gdf dans le sud de l’Île-de-France, a travaillé au marketing de Gaz de France, et a géré quelques années une entreprise de communication technique. Depuis trente ans, il écrit des articles dans la presse technique bâtiment. Il traite de tout le bâtiment, en construction neuve comme en rénovation, depuis les fondations jusqu’à la couverture, avec une prédilection pour les technologies de chauffage, de ventilation, de climatisation, les façades et les ouvrants, les protocoles de communication utilisés dans le bâtiment pour le pilotage des équipements – les nouveaux Matter et Thread, par exemple – et pour la production d’électricité photovoltaïque sur site.
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