Sur les six premiers mois de l'année, Spie a enregistré un bénéfice net de 44 millions d'euros contre une perte de 17,5 millions un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires a atteint 3,22 milliards d'euros, en hausse de 3,7%, a indiqué l'entreprise.
Les résultats sont notamment tirés par la bonne croissance de l'activité en France (+5,7% à 1,25 milliard d'euros) qui représente plus d'un tiers du chiffre d'affaires du groupe. "La transformation opérationnelle des activités françaises de Spie, achevée fin 2018, a permis au groupe d'améliorer significativement sa performance dans le pays qui reste aujourd'hui le principal contributeur à ses résultats" a affirmé Spie.
L'an dernier, dans l'Hexagone, le groupe avait réorganisé sa structure en cinq filiales dédiées chacune à une activité (nucléaire, industrie et tertiaire, services informatiques, maintenance du bâtiment, réseaux). Autre zone importante, l'Allemagne et l'Europe centrale progressent de 2% à 1,02 milliard d'euros. La marge opérationnelle, indicateur majeur de performance pour le groupe, est quant à elle stable à 4,8%.
"Spie a enregistré de très bons résultats au premier semestre 2019, combinant une croissance dynamique de la production et des marges solides", s'est félicité Gauthier Louette, le PDG du groupe. Spie confirme donc ses objectifs de croissance pour 2019, à savoir une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 2,5% et 4,5% à changes constants et une marge opérationnelle d'au moins 6%.
Côté acquisitions, avec quatre opérations déjà conclues, le groupe affirme avoir rempli ses objectifs pour cette année.Il a notamment racheté ce mois-ci Cimlec, spécialiste français de robotique industrielle, et s'est implanté en Autriche avec l'acquisition de Christof Electrics.