"L'année 2011 s'affiche avec de plus en plus de certitude comme une année de reprise, après les reculs des années 2008 à 2010", a indiqué le président de la FFB, Didier Ridoret. Selon la FFB, la hausse d'activité, en volume, devrait être de 2,2 % en 2011, une estimation qui pourrait être relevée d'ici la fin de l'année, si le rythme d'activité se poursuit.
Pour les 5 premiers mois de 2011, par rapport à la même période de 2010, la croissance en volume est de 3,5%. La principale surprise vient du non résidentiel neuf, selon la FFB. Les permis et mises en chantier ont progressé de 17,5 % sur ces 5 mois (hors locaux agricoles). Quant au logement neuf, il poursuit sa progression avec + 13,5 % pour les permis et + 27,7 % pour les mises en chantier.
Un mouvement dû à la bonne tenue du mouvement HLM, de la promotion immobilière en collectif et de la maison individuelle. La profession demeure prudente cependant en raison de la baisse du rythme de commercialisation depuis janvier, baisse qui pourrait peser négativement sur le rythme des mises en chantier dans le courant 2012.
Le secteur de l'amélioration- entretien connaît une croissance modeste avec + 0,5 % en volume (en glissement annuel sur le premier trimestre). Sont concernés les marchés du logement qui bénéficient de la reprise de l'activité économique. Mais des incertitudes demeurent sur les réformes annoncées de l'éco-prêt à taux zéro et l'éco-prêt logement social.
Sur l'ensemble de l'année, les emplois devraient croître de 10.000 à 15.000, par rapport à 2009, grâce à l'intérim. "La croissance des emplois stables prendra du temps car la confiance n'est pas tout à fait rétablie", a indiqué le président de la FFB qui a précisé : "le niveau des prix encore faible demeure notre talon d'Achille et fragilise notre production". Sur le premier trimestre, les effectifs ont augmenté de 8.300 par rapport aux 3 premiers mois de 2010 (+14.100 en intérim mais -5.800 pour les salariés).
En 2010, l'ensemble du secteur du bâtiment en France a réalisé un chiffre d'affaires de 123 milliards d'euros (54 milliards pour le neuf et 69 milliards pour l'entretien-amélioration) avec un total de 1.189.000 salariés.
Source : batirama.com/F.Leroy