Entre janvier et juin, le bénéfice net du groupe, ancien Maisons France Confort, s'est établi à 10,4 millions d'euros, une chute de 45,6% par rapport à un an plus tôt, alors que son chiffre d'affaires, déjà annoncé précédemment, a progressé de 1,8% à 418 millions.
D'un côté, le groupe, qui confirme s'attendre à une hausse de ses revenus sur toute l'année et promet de nettement améliorer sa rentabilité au second semestre, est en forme sur son activité historique, la construction de maisons : il y a maintenu des revenus stables, par contraste avec un secteur dans l'ensemble morose sur la période.
Surtout, il a la promesse d'une future hausse de chiffre d'affaires avec des prises de commandes en forte progression, profitant notamment d'une offensive commerciale à l'occasion des cent ans du groupe et son changement de nom.
Certes, cette opération a coûté deux millions d'euros de charges exceptionnelles au groupe, mais "on est largement gagnant, compte tenu des effets qu'il y a eu au niveau du commerce", a souligné Patrick Vandromme, PDG d'Hexaom.
Comme en 2018, c'est plutôt sa diversification qui lui coûte cher : Hexaom cherche à se développer dans la promotion d'immeubles et la rénovation pour compenser les incertitudes liées aux maisons, notamment l'avenir d'aides publiques à la propriété comme le prêt à taux zéro (PTZ).
Le développement de la promotion lui coûte de l'argent alors qu'il ne lui en rapportera pas cette année et la rénovation fait plus que doubler sa perte nette, à 3,5 millions d'euros, par rapport à un an plus tôt. Or, le groupe tire pour l'heure des fruits contrastés de ce développement : le segment de la rénovation destinée aux entreprises gagne du terrain, avec un bond de près d'un tiers des nouvelles commandes, mais celui visant les particuliers signe un repli.