Entre juillet et septembre, le groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 13,1 milliards d'euros, soit une hausse de 12,4% par rapport à la même époque de l'an dernier. C'est mieux que prévu par les analystes compilés par le fournisseur de données Factset : ils tablaient sur 12,5 milliards.
Ce bond est en partie dû à de multiples acquisitions, en particulier dans les aéroports, un secteur dont Vinci a fait l'un de ses principaux axes stratégiques ces dernières années. Ses revenus trimestriels y doublent quasiment.
L'acquisition récente la plus emblématique reste celle pour plus de trois milliards d'euros de l'aéroport londonien de Gatwick, finalisée en mai, mais ce n'est pas la seule: le groupe bénéficie aussi de l'intégration de l'aéroport de Belgrade et d'un portefeuille comprenant des sites, entre autres, américains. Pour autant, les acquisitions de Vinci n'expliquent pas, à elles seules, la hausse de ses revenus: à périmètre constant, ils progressent de plus de 6% sur le trimestre.
Le groupe reste solide sur ses chantiers, activité qui constitue le gros de ses revenus même si elle est nettement moins rentable que les concessions : le chiffre d'affaires y est en franche hausse (+9,6%) et l'avenir s'annonce favorablement avec un carnet de commande en forte progression (+14%) par rapport à un an plus tôt.
Seul point noir, les autoroutes ont enregistré une performance en demi-teinte avec une hausse minime des revenus (+1,2%) au troisième trimestre : Vinci l'explique par un trafic en retrait à cause des épisodes de canicule cet été en Europe. Le groupe a confirmé ses objectifs pour l'année: une progression du chiffre d'affaire et du bénéfice, sans cible chiffrée.
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