Les participants, qui peuvent également passer par le site ou l'application du groupe, ont le choix entre trois projets sélectionnés avec un partenaire: la conservation de la forêt amazonienne au Pérou, le développement de biogaz au Sichuan en Chine et l'accessibilité à l'eau potable au Malawi.
Ils peuvent apporter un don d'un montant de 5 à 30 euros avec une carte de paiement sans contact. Cette initiative s'inscrit en parallèle d'autres actions d'ADP de réduction des émissions de CO2 comme le développement d'énergies renouvelables avec une centrale géothermique, une centrale biomasse, des thermofrigopompes, ou des panneaux solaires photovoltaïques, la performance énergétique des installations, le verdissement des flottes de véhicules et l'accompagnement des compagnies aériennes par des actions pour les aider à réduire leurs émissions au sol, précise le gestionnaire.
L'ensemble des actions mises en oeuvre ont permis une réduction des "émissions internes" des aéroports parisiens "entre 2009 et 2018 de 61%", a ajouté ADP. Les aéroports ont mis en place depuis 10 ans un programme d'accréditation carbone (Airport carbon accréditation) auquel 288 aéroports dans le monde ont adhéré (dont 147 en Europe, 53 en Asie-Pacifique, 47 en Amérique du Nord, 27 en Amérique latine et aux Caraïbes et 14 en Afrique), selon l'organisation d'aéroports ACI (Airports Council International).
Les compagnies aériennes multiplient de leur côté les initiatives pour compenser les émissions de CO2 d'un secteur qui est sous la cible des critiques pour ses émissions polluantes. Air France va utiliser à partir de juin 2020 pour ses vols depuis San Francisco un mélange de carburant conventionnel et de carburant durable et a annoncé qu'elle compenserait à partir de 2020 toutes ses émissions sur ses vols intérieurs.
De nombreuses compagnies proposent un espace donateur sur leur site. La compagnie néerlandaise KLM et le groupe hispano-britannique IAG ont des projets de production de biocarburants à partir de déchets ou de résidus. IAG compensera en outre les émissions de ses vols intérieurs à partir de 2020. La low-cost easyJet a annoncé qu'elle avait commencé le 19 novembre à compenser les émissions de ses vols en souscrivant à des projets verts.