"Nous ne sauverons la planète qu'à la condition de trouver comment combiner performance économique et environnementale", a expliqué le chef d'entreprise, pendant une visite du futur siège que l'entreprise se construit à Nanterre (Hauts-de-Seine). Vinci vise la neutralité carbone en 2050. Le groupe s'est engagé à "réduire" ses "émissions de CO2 de 40% d'ici 2030".
C'est un objectif "volontariste" selon Xavier Huillard, qui place le groupe "sur la courbe qui permet d'atteindre la neutralité carbone en 2050", horizon établi par la France dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat. Il s'agit d'un programme "de plusieurs centaines de millions d'euros d'investissements", impliquant par exemple le remplacement de véhicules traditionnels par des véhicules électriques, précise le groupe.
"La bonne surprise, c'est que quand on fait le bilan de toutes les actions, on gagne, à la condition de s'inscrire sur le temps long, c'est-à-dire de ne pas s'attendre à des temps de retour (sur investissement, ndlr) à deux ou trois ans", a encore détaillé Xavier Huillard.
Concernant les résultats du groupe pour l'année 2019, "les chiffres seront en ligne avec nos prévisions, et confirmeront que 2019 a été une belle année, tant en terme de chiffre d'affaires que de performance financière", a-t-il observé. Le groupe avait vu son chiffre d'affaires bondir au troisième trimestre, bénéficiant notamment de l'acquisition de plusieurs aéroports, en particulier celui de Gatwick à Londres.
Pour le dernier trimestre 2019, Vinci autoroutes devrait bénéficier notamment d'un effet de base favorable en comparaison avec la fin d'année 2018, perturbée par le mouvement social des Gilets Jaunes.