Ce possible retard résulterait des conséquences des nouvelles normes parasismisques décidées par l'Etat français et entrées en vigueur le 1er mai, a indiqué M. Berger lors d'une conférence de presse. La métropole nordiste a en effet vu son classement passer de "risque zéro" à catégorie 2, "risque faible".
Or la construction de ce stade ultra-moderne de 50.283 places a commencé début 2010, en proche banlieue de Lille, avant l'adoption de ces nouvelles normes.Eiffage peut réaliser les travaux complémentaires, même si le temps presse.
Mais subsiste une interprétation différente, à propos du contrat fixant le cahier des charges, sur qui doit prendre en charge la facture supplémentaire. Le Canard Enchaîné évoque une facture totale qui s'élèverait désormais à 430 millions au lieu des 334 millions d'orgine.
Présidée par Martine Aubry (PS), la communauté urbaine de Lille Métropole (LMCU), à l'origine du premier stade construit en France selon la formule du partenariat public-privé (PPP), "ne souhaite pas prendre en charge" cette différence, estimant que c'est l'Etat qui a changé les règles, indique M. Berger.
La querelle financière risque de ralentir les décisions concernant les nouveaux travaux et la possibilité que le LOSC, le club de Lille, champion de France de football la saison dernière, ne puisse débuter dans cette enceinte la saison 2012-2013.
Source : batirama.com / AFP