Selon Emprutis, les taux à long terme sont en forte baisse depuis avril, malgré des signes de tension sur les taux à court terme. D’où la stabilité des taux de crédit depuis mai à 4,30 %.

Les taux des crédits aux particuliers restent stables depuis le mois de mai à 4,30 % sur 20 ans. Les banques qui avaient répercuté la hausse des taux longs entre novembre 2010 et avril 2011, n’ont pas répercuté la baisse de ces derniers (passés de 3,80 % en avril à 2,70 % en septembre). Elles en ont  profité pour reconstituer leurs marges.

 

Durée moyenne des emprunts : 20 ans

 

La durée moyenne des emprunts reste stationnaire autour de 20 ans, ce qui semble être le résultat à la fois de la politique des banquiers et de la prudence des particuliers.

 

De manière générale, vigilance accrue et prudence dictent la conduite des banques qui n’hésitent pas à étudier les critères d’endettement, la stabilité professionnelle et tous les aspects comportementaux des emprunteurs (gestion des comptes, antériorité…).

 

La conservation des marges est une priorité absolue renforcée par Bâle 3 et les problèmes de liquidités sur les marchés.

 

Particuliers : intentions d’achat en baisse

 

Les intentions d’achat des particuliers sont en baisse face aux prix très élevés. Pour 74 % des répondants c’est l’obstacle numéro 1 à l’achat. Ils ne sont que 37 % à envisager un achat dans l’année à venir contre 57 % il y a seulement 3 ans.

 

Si les taux augmentent de 0,30 % par rapport à aujourd’hui, 94 personnes seraient finançables contre 100 aujourd’hui (-6 %).

 

Si les prix baissent de 20 % avec des taux équivalents à ceux d’aujourd’hui, cela resolvabiliserait plus d’un tiers des acheteurs.

 

En province, selon les cas, la surface achetable a encore baissé de 5 à 9 % depuis 2010. A Paris, la situation est aussi tendue et même pire qu’en 2008 au plus fort de la crise, la surface achetable a diminué de 10 à 15% en un an.

 

 

Source : batirama.com