"L'ampleur de la crise actuelle appelle à mettre en place en urgence un dispositif de soutien massif auprès des TPE et PME de cette filière, qui sont un maillon essentiel du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE) et plus largement de la rénovation énergétique du pays", soulignent les signataires dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe.
Ce fonds, géré par les pouvoirs publics, serait alimenté financièrement en échange de CEE par les fournisseurs d'énergie qui souhaiteraient s'engager dans cette démarche solidaire, expliquent-ils. Pour eux, il s'agit d'"assurer la survie d'entreprises en difficulté et de relancer au plus vite la dynamique de travaux de rénovation énergétique".
"En ciblant l'utilisation de ce fonds vers les TPE/PME présentant des garanties suffisantes quant au respect des règles, il appuierait la réforme en cours du dispositif des CEE notamment pour lutter contre la fraude", notent-ils. En outre, "grâce à la délivrance de CEE, la tension potentielle sur leur prix, inéluctable avec l'arrêt de la production pendant la crise, s'atténuerait", "évitant une flambée de la facture des clients", arguent-ils.
Outre l'UFE, les principales fédérations de l'énergie (Afieg, Ufip, FFPI, Fedene...) et du bâtiment (FFB, CAPEB) portent cette initiative.Introduit en 2006, ce dispositif de certificats dits "CEE" oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, isolation, etc.), sous peine de pénalités.
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