"C'est sans appel, on n'y retourne pas", a déclaré Maryse Arditi, responsable du groupe Réseau énergie de FNE et qui a participé aux travaux de juin à la séance du 28 octobre.
"Lorsqu'on est entré en juin, on a dit qu'on y allait en espérant qu'il y aurait des moyens", a-t-elle ajouté. "Le plan construction et isolation des bâtiments, par exemple, est en cours d'élaboration depuis deux ans et le groupe de travail a remis un paquet très complet et très raffiné, mais ce qu'il faut, c'est trouver des sous", a précisé Mme Arditi.
Des propositions attendues mi décembre
Trois groupes de travail cherchent des mesures pour la réduction de la facture énergétique des ménages, l'amélioration de la compétitivité des entreprises et le "rôle moteur et l'exemplarité de l'Etat en matière d'efficacité énergétique".
Les propositions sont attendues d'ici mi-décembre."Tous les scénarios dont on parle - sortir ou non du nucléaire, diminuer les fossiles plus vite ou moins vite, réduire les gaz à effet de serre - tout cela ne peut pas exister si on n'a pas une politique extrêmement rigoureuse et volontariste de réduction des consommations d'énergie", a-t-elle martelé.
"En France, nous nous sommes mis dans une impasse catastrophique en faisant du chauffage électrique car dès qu'il fait un degré de moins, il faut mettre en route deux réacteurs nucléaires et demi pour produire assez d'électricité" a-t-elle souligné.
"Mais en réalité, on importe en général de l'électricité d'Allemagne et maintenant que l'Allemagne va fermer ses centrales, on ne va plus pouvoir lui en demander".
Source : batirama.com/ AFP