Un an auparavant, au premier semestre 2019, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 18,3 millions d'euros, a-t-il rappelé dans un communiqué. Concernant ses perspectives, le groupe mise sur une baisse des ventes de 25% à 30% sur l'ensemble de l'année, dans un contexte économique "très incertain" et marqué par "le manque de visibilité".
Haulotte table cependant sur un résultat opérationnel courant (hors effet de changes) qui restera positif sur l'exercice. Sur le premier semestre, les ventes ont très fortement pâti de la chute d'activité provoquée par la pandémie de Covid-19, d'abord en Chine en janvier, puis en Europe à partir de mars et ensuite en Amérique du Nord et Amérique latine à partir d'avril.
Dans ce contexte, le chiffre d'affaires du semestre est tombé à 222,7 millions d'euros, soit une chute de 35% (à changes constants et hors impact de l'hyperinflation argentine) et surtout de 50% sur le seul deuxième trimestre.
L'Europe a notamment reculé de 39% sur les six premiers mois et l'Amérique du Nord de 28%, malgré une résistance de l'activité nacelles. L'Asie-Pacifique est en baisse de 23% en dépit du net rebond de l'activité en Chine au deuxième trimestre.
Compte tenu de cette chute des ventes, le résultat opérationnel courant (hors effet de changes) du semestre plonge de 78%, mais reste positif à 5,2% millions d'euros (contre 23,8 millions il y a un an).
Haulotte signale que sa dette nette a augmenté, à près de 141 millions d'euros. Le groupe a demandé, et obtenu, une prorogation d'une année de l'échéance de son contrat de crédit et des reports de date de respect de ses ratios de crédit.