"On a signé un accord. Il prévoit le paiement des heures supplémentaires qui n'avaient pas été payés, notamment les samedis", a indiqué Jean-Pierre Piovesan, juriste à la CFDT.
Les heures supplémentaires impayées représentent, selon lui, "environ 2.000 euros par salarié". Les ouvriers en grève étaient employés sous contrat de travail portugais par la société portugaise LG Construçoes, elle-même sous-traitante de la société française Saneco, basée à Châtellerault (Vienne).
En grève depuis lundi, ils occupaient des appartements, qui devaient être libérés pour la saison d'hiver, et étaient "déterminés à ne pas partir" tant qu'ils n'avaient pas été payés, selon M. Piovesan.
La patron de LG Construçoes, Raphaël Fontaine, a confirmé s'être "engagé par écrit à régulariser les heures supplémentaires" mais a regretté la méthode employée par les grévistes. "Ils m'ont forcé à signer un papier avant de quitter les appartements", a-t-il dénoncé.
Initialement, les ouvriers s'étaient mis en grève pour obtenir le paiement de leur salaire d'octobre qui n'a été réalisé que le 28 novembre. "Les heures supplémentaires seront payées au plus tard de le 10 décembre", a assuré le gérant de Saneco, David Cotterau.
Ce dernier s'était engagé à payer lui-même les ouvriers si son sous-traitant ne le faisait pas.Les ouvriers devaient repartir dès mercredi soir vers le Portugal à bord d'un bus affrété spécialement par la société portugaise.
Source : batirama.com / AFP